Voici la face B de l'unique single des Héros, voici le plutôt punk "Police Call" !
Vive la mariée !
Dernier extrait du 1er e.p. des Cafards, voici "Vive La Mariée" avec son intéressante introduction aux grandes orgues !
Les Héros
En direct de Rambouillet, voici les Héros. Sur les cendres d'un formation appelée Alerte, Laurent Boegler (chant), Jean-Paul Chergui
(guitare), Jean-Pierre Barrault (basse) et Laurent
Billard (batterie) fondent en 1981 les Héros. Le groupe tournera pas mal (1ere partie des Inmates, Gibus avec les Daisy Ducks niçoises... Etc.). Fin 1981, ils enregistrent leur unique single en 1 journée dans un studio à Paris. Ce single sera pas trop mal distribué (par rapport à certains collègues à la même époque). En 1985, le groupe se sépare et se reforme en partie sous un autre nom (Les Tontons Flingueurs) avec un line-up un peu différent. Comme pour beaucoup de groupes chroniqué en ces augustes colonnes, les Héros se retrouvent sur un des Thésaurus du camarade Claude Picard (N°5 spécial punk). Un hasard ? Je ne le pense pas puisque je se semble partager quelques goûts musicaux avec Claude. Bref, pour plus d'infos, le mieux est de se rendre ici-même sur le site compagnon de son label, toujours très bien documenté. Voici la face A de leur unique single, plutôt tubesque et power-pop...
Joey Ramone
Bon, encore un passage obligé... Car pas de punk rock et tout ce qui a suivi sans les Ramones. Groupe punk américain fondateur, leur musique prend ses racines dans les sixties et la culture pop. Les Ramones ont toujours aimé faire des covers bien senties de groupes garage/surf plus ou moins obscurs. Le tout sur un tempo d'enfer. Rajoutons à cela la Mosrite de Johnny et le look/uniforme du quatuor : baskets en fin de vie, jeans déchirés, tee-shirts à motifs débiles et perfecto usé. Bref, après avoir connu un début de gloire avec leur 4 premiers albums, la popularité du groupe semble avoir été mise en stand by lors de la décennie suivante. Presque partout, sauf dans certains pays d'Amérique du Sud. Rajoutons à cela des membres se crachant à la gueule pour un oui ou un non. L'autisme de leur chanteur n'aidant pas à calmer les esprits. Bien sûr, en 1981, je me souviens avoir révisé mon bac au son de leur premier album ! Et puis... Rien. Au milieu des 80's, on avait tous un peu honte de leur "Gabba Gabba Hey" et j'ai donc évité d'aller voir les Ramones en concert. Le nom "de code" qu'utilisait Paul McCartney pour faire ses réservations d'hôtel. Maintenant, je regrette. Car ils sont tous morts (drogue, maladie... Etc.). Reste juste un batteur, je crois et une discographie conséquente. Dont, un album "tarabiscoté" produit par Phil Spector. Pourtant, presque une évidence... Il suffit pour s'en convaincre d'écouter leur cover des Ronettes : "Baby I Love you" sur la face B d'End Of The Cenury. Les limites techniques du groupe donne un relief unique à ce chef d'œuvre mal compris. Bref, les Ramones sont grands et comme pour tous ceux qui comptent, une marque de tee-shirt disponible chez H&M. J'ai donc cherché une petite rareté pour célébrer le génie du groupe. Du côté des lives, tout a été partagé ou presque... Si ce n'est cette compilation qui célèbre les "songwriters" et avec son style minimal et imagé, Joey fait définitivement partie de cette élite de la rock culture. Voici donc "I Wanna Be Sedated" un classique des Ramones en version quasi acoustique avec juste une petite guitare distordue derrière et un Joey qui ne se démonte pas. Le tout pour illustrer la quasi master-class offerte au monde ébahi par le frontman des Ramones. Allez, 1, 2, 3...
Un dernier pour la route !
Voici un dernier extrait du magnifique Via, le mini-album des Baroque Bordello !
Banlieuse Grise, l'autre côté !
Voici "Fatalité" la face B de l'unique single des Toulousains Banlieue Grise !
Les Go-Go's
Quand le premier album des Go-Go's sort... Il atterrit direct sur nos platines (surtout sur celle de ma sœur Béa). Plusieurs bonnes raisons à cela... Déjà leur label est celui des Cramps et des Fleshtones (IRS), ensuite un tube signé Terry Hall, enfin un girl's band néo sixties... On n'en voit pas tous les jours. Bref, on écoutera beaucoup les Go-Go's... Jusqu'on s'en lasse un peu et que l'on passe à autre chose. Je me souviens pourtant de leur cover des Capitols ("Cool Jerk")sur leur 2e album. Classe pour un groupe typiquement californien. Voici, extrait d'un concert datant de 1981, une cover de "Let's Have A Party" du King Elvis. Dans ce cas précis, je pense qu'elles sont plutôt parties de la version de Wanda Jackson...
Banlieue Grise
En direct de Toulouse, voici Banlieue Grise. Le groupe a été actif de 1977 à 1980 et semble être une référence pour le rock toulousain puisque j'ai vu leur nom cité un paquet de fois dans divers articles, souvent associé à Taxi-way. Au final, Banlieue Grise ne pratique pas un bon boogie sudiste (comme Taxi-way ?) mais bien une subtile fusion reggae et rock. Très vaguement dans l'esprit de Police devenu maître en la matière. Bref, j'ai trouvé leur unique single sur un vide-grenier et la pochette ma franchement interrogée. Trop en avance ou complétement énigmatique et à côté.... Zéro glamour et zéro indication d'un possible genre.
Les Cafards
En direct d'Epinay sur Seine, voici les Cafards... Un groupe punk et plutôt rigolo qui a été actif de 1982 à 1993. Le groupe est constitué de Bruno Lefloch, Frédéric Daubisse, Lojik, Philippe Besson et Philippe Cadiot. Anedocte sympa, la dite Lojik a également fait partie des Simili Skaï un groupe French Fries avec Olivier (OD avec David Rosane) et Toto (Seaton, Zookeepers... Etc.). À noter également que Philippe Cadiot a joué dans les fameux Bad Lieutnants. Les Cafards ont une discographie plutôt conséquente : singles, K7, albums, participations à des compils... Etc. Evidemment, ils ont pas mal tourné aussi. A noter leurs passages au Séiiisme et leur participation à SOS Racisme. On est sur du punk rock classique avec des paroles en français pas toujours très compréhensibles. Voici un premier extrait de leur premier e.p.
Mickeynstein, le retour
Pour compléter le single de Mickeynstein, voici une chanson extraite de la compilation "Best Of -1984"que j'ai déjà pas mal "pillée". Ce coup-ci le groupe s'attaque à "Tears Of A Clown" des Miracles de Smokey Robinson mais sans doute dans sa version skaïfiée par The English Beat. Plutôt original et inattendu !
Des photos rares des Monkey Business
Grâce à Jackie L. voici des photos "rares" des Monkey Business ! Un grand merci pour ces découvertes...
The Stone Roses
Le premier album des Stone Roses marque la fin d'une époque et le début du second "Summer Of Love" mélange de drogues, de danse et de rock. La new-wave telle que l'on a connu, c'est fini. Bien sûr, Factory à Manchester reste dans le coup avec ses Happy Mondays, New-Order qui, à sa façon, milite pour un rapprochement danse et rock, en profite pour ouvrir la Hacienda. Les bouloupiens jusque là très new-wave tendance gothique prennent aussi le virage grâce aux Sexe des Anges et surtout aux Chinaski's. Bref, nous fréquentons les discothèques et pour certains les drogues récréatives. Les Stones Roses mettent deux longues années à arriver jusqu'à ma platine... Et là, bien sûr, c'est le choc. Rien à jeter, l'album parfait. Leur second album "Second Coming" qui sort en 1994 est également une claque (mais pour d'autres raisons)... Son mélanges de jams et de rock durci à la guitare justifie la musique que nous essayons de jouer à cette époque. Mais ceci est une autre histoire ! Il faudra que j'attende leur reformation et leur passage à la Cigale en 2013 pour enfin les voir sur scène. Voici la démo de leur hymne absolu "I Wanna Be Adored" !
Bruno Carone
Comme pour tous les passionnés de rock français, les Stinky Toys et leurs deux formidables albums ont été une véritable passion. Pour la première fois, on pouvait faire du rock sans être ridicule et même avoir une certaine reconnaissance en Angleterre. Sur les cendres rougeoyantes de cette formation, Jacno inventa ce qui n'était pas encore la french touch et une techno minimale tout à fait écoutable, avant de donner corps à une certaine pop frenchy et chic avec son binôme Elli Medeiros. Jacno ayant cartonné avec son "Rectangle", le dandy en profita pour monter son label et produire un certain nombre d'artistes dont Etienne Daho ou Lio. Il signe également son pôte Bruno Carone guitariste des Stinky Toys. On est bien sûr pas très loin d'Elli & Jacno avec une sorte d'humour décalé en plus. Musicalement, c'est du Jacno pure souche. Bruno Carone sortira un album et 3 singles (en 1980 et 1984)... Avant de raccrocher et de passer à autre chose. A savoir musicien professionnel pour la pub et l'illustration sonore (pour France Télévision entre autres). Bruno Carone va bien et continue de produire une musique instrumentale qu'il affectionne tout particulièrement ! Pour s'en convaincre, il suffit de cliquer ici. Voici la face A d'un 45 tours promo sorti en 1983 !
Desolated Tears
Grâce au camarade Toto, ancien guitariste de Seaton, voici les paroles de "Desolated Tears" parfaitement "tapées" à la machine à écrire et signées de la main de leur chanteur David Rosane. J'imagine qu'il avait été prévu de faire un dépôt à la Sacem... Ce qui est finalement arrivé quand on a sorti une compilation du groupe via notre label Disques Abrasifs, l'année dernière !
Excès Noctune, la vidéo !
Cambouis, l'autre face !
Voici le très sexiste (et second degré) "T'entendras Parler De Moi" des punks Nantais Cambouis !