Classy Punk et ses deux adaptations de thèmes classiques ("French Can Can" d'Offenbach et "La Danse Du Sabre" de Kachaturian) font sans doute partie des chefs d'œuvre de la "punk exploitation" tant appréciée par le public belge. Cet unique single sorti en 1978 (en Belgique donc) d'un groupe qui n'a sans doute jamais existé sent le requin de studio à plein nez. Trop de virtuosité guitaristique et de jolies distortions. Et puis, quel groupe authentiquement punk aurait l'envie de s'appeler "Classy Punk" ? Anyway, le résultat est plutôt rigolo.
Warm Gun
En direct de Paris, voici les Warm Guns, groupe punk pionnier comprenant Jean-Paul Ruad, Philippe K., Thierry Dioniso, Fred Lemarchand et Olivier. Notons que l'on retrouvera trois d'entre eux chez DKP, un peu plus tard, dont j'ai déjà parlé ici-même ! Monté sur les cendres d'un groupe appelé les Bitches, l'aventure durera d'Avril 1977 à 1979. Produit par un ancien Dogs, les Warm Gun lorgnent vert un son à la Stooges et toute la vague venue de Detroit. On est donc sur une approche plus américaine qu'anglaise même si nous sommes - à l'époque - en pleine déferlante punk. Ils laissent à la postérité... Outre quelques concerts mémorables, un ep 4 titres dont voici un premier extrait !
État d'esprit
Voici un nouvel extrait de l'album de White Pain sorti en 1986. Un album très étrange où la voix du chanteur a du mal à "coller" à la sophistication de la musique. Les paroles en anglais ne facilitent pas - non plus - l'opération. Au final, j'aime vraiment cette ambiance particulière !
W.B.B.B. la face B
Elle est très bien (aussi) cette face B. Voici une galette qui mériterait une réédition !
Jean_Marc live !
Voici une intéressante captation live du dernier concert de Jean_Marc, mon groupe éléctro-yéyé préféré. Rassurez-vous, on ne me voit pas trop étant sur le côté camouflé par des synthés avec plein de fils dans tous les sens. Le son de cette captation est vraiment sympa et réussi. Du vrai garage comme j'aime avec une extraordinaire Brigitte Marjo au chant vraiment en forme !
Frank Black
Si je suis un peu passé à côté des magnifiques Pixies, j'ai pas mal écouté Frank Black au début des nineties. C'était un artiste qui passait beaucoup chez PIF (notre studio de design), Pascal B. (mon camarade guitariste chez les Fricotins et collègue graphiste) étant fan. Il faut bien avouer que le songwriting du Francis Black est assez magique et inspiré. Quand il en a eu marre de ramer et de ne pas devenir la pop-star qu'il aurait dû, il a reformé sa légendaire première formation en version light et grand public. Reste ses albums, toujours aussi bien. Et ce "Jumpin' Beans" en version acoustique sorti sur une obscure compilation produite par une station de radio américaine.
Something in you, don't turn round !
2e extrait de l'album en anglais de Telephone! Pour être tout à fait franc, en français, ces paroles ne volent pas très haut ("me laissseeeeuuu connn" m'a toujours semblé anti-poétique même chanté en cœur par un stade rempli jusqu'à la gueule). Mais en anglais, c'est terrifiant. Et pourtant, j'ai toujours aimé Téléphone...
Sadness Driven
Voici des lyrics de Seaton soigneusement tapés à la machine par David leur chanteur. L'idée était, sans doute, de faire un dépôt Sacem. Ce qui est étonnant, c'est que cette chanson n'apparaît pas dans leurs démos. À moins que ça ne soit une première version d'une chanson déjà connue. Difficile à dire ! Ici, on pourra télécharger un pdf regroupant les 3 textes déjà publiés !
W.B.B.B.
D'habitude, j'arrive - au moins - à savoir d'où viennent les groupes dont je parle. Cette fois-ci, c'est encore plus "light" que d'habitude. Je n'ai que 2 informations à propos de W.B.B.B. D'abord leurs noms : Thierry Jouve, Stepahn Zombory, Olivier Perrars et Patrick Zombory. Ensuite, ils ont sorti un single autoproduit en 1987 remarqué par Best (not bad). Et voilà... En tous cas, ça sonne carrément bien, loin au-dessus de la moyenne. À écouter...
Femme Déséquilibrée
Voici le Face B du single de D.D. Mac Off sorti en 1979. On est sur une sorte de disco-punk typique de l'époque !
Bibi & les Fricotins, live à L'Ecole Supérieure d'ingénieurs des Travaux de la Construction
À l'époque (1988 ?), les locaux de notre entreprise (Bleu Petrol) étaient à Cachan. Avec les Fricotins, nous répétions dans le studio photo, en bas. Assez naturellement, nous avions trouvé un concert dans cette école d'ingénieurs qui est aussi à Cachan. Nous avons joué dans le local du bde, un endroit assez pyschédélique avec des peintures un peu partout. Je me souviens qu'Antoine qui nous avait aidé à réaliser notre première maquette était venu taper le bœuf en rappel. Je me souviens aussi (et surtout) qu'il était dosé parce qu'on jouait un peu fort et surtout très faux. Au premier plan le camarade Pascal B. Derrière Jonyvs et Led'.
Fully Frog, la face b
Voici "Ton Nom C'est..." la face B de l'unique single de Fully Frog sorti en 1979. Là on est plus sur du boogie rock (aie) que sur du punk. Dommage !
Prefab Sprout
Je n'ai jamais été fan des Prefab Sprout. Trop sophistiqué, trop variété... Trop années 80. Leurs albums sont, pour moi, indigestes et verbeux. Pour autant quand "Love Breaks Down" a déboulé, j'ai tout de suite été sous le charme. Un tube, un vrai qui résiste au temps. J'ai alors acheté l'album et, à part ce tube, j'ai trouvé ce long ("Steve McQueen" en 1985)... Vraiment ennuyeux. Presque une fatalité. Pour autant, un tube est un tube. Nous sommes au Japon, le 2 juillet 1986.
Baby Baby Bab
Décidément, ce long des Teenage Head de Saint Malo est interminable, voici un extrait qui cite Babybel, le fromage (la pub pour le fromage ?).
Voici D.D. Mac Off
En direct de Bruxelles, voici une punkerie comme on les aime. Du punk "d'exploitation" bien sûr à la Plastic Bertrand. Nous sommes en 1978 et André Mackowski a sans doute envie de réussir dans "la chanson" et sort un single sous un pseudo un peu bizarre. Pas grave, ça fait punk. André essaiera en suite de faire carrière dans la variété (tout au long des eighties) en sortant plusieurs singles sous le nom de Makof. Le tout sans vraiment rencontrer le succès (malgré des labels de prestige : Ariola, Vogue.. Etc.). Et puis un moment, faut arrêter de déconner et Dédé est retourné à la vraie vie. Il est devenu dentiste. Ce n'est pas le seul chanteur/dentiste que l'on connaisse, car avant lui l'épatant Frankie Jordan a connu la même trajectoire. Voici "Le Prof À Mac Off".
Fully Frog
En direct de Nice, voici Fully Frog, un quatuor constitué de Christian Gaillard, Marc Sintès, Maxime Hubert et Thierry Carreno. Thierry qui joue de la basse, compose et produit, jouera également dans Cabine 13. Pas beaucoup d'infos sur ce groupe qui n'a sorti qu'un single autoproduit avant de disparaître. Les Fully Frog font du "rock français" qui lorgne parfois vers du punk. Normal, nous sommes en 1979. Voici "Public Cité" !
Mirage
Quelle joie de redécouvrir l'album de Bruno Carone que j'ai usé dans les années 80. Voici "Mirage" !
Gangster, la face B
Voici "Te Donnes Pas L'air" la face B de l'unique single de Gangster qui sonne franchement pas terrible. Une sorte de boogie rock comme aimait tant Johnny Hallyday !
Clo-Clo Requiem
Dernier extrait du single de D. Stop voici, sans doute, un hymne à l'idole des jeunes filles : "Clo-Clo Requiem".
Agent Orange
Voici une intéressante version live de "Bite The Hand That Feeds". A l'origine cette chanson apparaît sur le maxi "When You Least Expect It..." d'Agent Orange sorti en 1983. Là, nous sommes en 1996 et le groupe revisite façon surf (comme on aime) ce quasi-classique de leur répertoire. Ce live est extrait d'une obscure compilation surf produite par une sation de radio américaine KFJC ! Ici, on pourra lire ou relire mon précédent post sur le groupe !
Gangster
En direct de Paris, voici Gangster et son unique single sorti en 1982. Gangster est un trio constitué de Bernard Madelin (guitare, ex Blue Vamp), Hervé Laithier (batterie, futur Grégoire 4 et Super Wagner) et Isabelle Toussain (basse). Un trio avec une fille à la basse, c'est la grande classe... Ce single a été enregistré au château d'Hérouville, c'est dire si la prod croyait en cette formation qui n'a pas laissé grand chose d'autre. On est sur du rock qui hésite entre hard et punk, le tout chanté en français...
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