Une vraie déclaration d'intention qui positionne tout de suite Bulldozer ! Mais n'est-ce pas un paradoxe (façon paradoxe du menteur) car, pour sûr, un vrai punk n'oserait pas une telle déclaration tellement pas punk ? Ah, j'oublais, le groupe est français et, forcément, le second degré est un pré-requis !
J'suis punk
X, encore !
C'est avec X que j'ai fait mon éducation rock ! Leurs pochettes, leurs paroles et le graphisme d'Exene, leur prestation live, la Grestch à paillettes de Billy Zoom (qui par le passé a joué pour Gene Vincent)... Etc. Une grosse claque pour l'adolescent que j'étais. En fouillant dans ma collection, je suis tombé sur ce maxi hors-commerce du groupe comprenant deux remixes de "True Love". Un des sommets de leur album "More Fun In The New World" sorti en 1983 sur Elektra et produit, comme pour les albums précédents, par le légendaire Ray Manzarek. Je ne sais pas si l'idée était de faire danser les discothèques mais en tous cas, j'adore ces"versions" qui citent façon Rockcollection mais en bien des grands succès rock ! Voici l'A.O.R. Edit Version ! Et là, ce que j'ai déjà publié sur le groupe !
La danse du cimetière !
Voici le second morceau de l'unique single des Jumpin' Cadors. Un titre et une thématique qui inscrit la formation dans une mouvance définitivement psychobilly !
Bulldozer, le retour !
Toujours à l'écoute de mon lectorat, j'ai senti que mes posts sur Bulldozer avaient été appréciés. Voici donc le 2e single du groupe sorti en 1978 toujours chez RCA ! Toujours un bonne "tranche" d'humour ! Il semble que ce single soit un des singles préférés du camarade Eric Pottier, Bouloupien de la première heure. Je lui dédie donc ce post !
Jumin' Cadors, la vidéo !
Datant de 1983, cette vidéo 2 titres nous montre un tout jeune groupe rockabilly dans la lignée des Alligators ou des Teen Kats. Deux ans après, le groupe a évolué et est beaucoup plus mature quand il sort son e.p. 3 titres !
Jumpin' Cadors
En direct de Nice, voici les Jumpin' Cadors, un quatuor rockabillly mais pas que... Les Cramps et les Clash sont passés par là ! Le groupe semble avoir pas mal tourné et avoir inclus dans son répertoire en live des reprises plutôt pointues comme "White Lightening" ou "Love Me". Il sortiront un single 3 titres autoproduit et participeront à la compilation "Week-end À Nice". Que dire d'autre ? La face A de leur unique single est une cover en français (non déclaré) de "Week End" d'Eddie Cochran ! C'est dire si ces gars avaient des références ! Voici extrait de leur unique ep sorti en 1985 : "Loin De Moi"
Moi et moi
Nouvel extrait de l'album "Via" de Baroque Bordello, voici l'également très réussi "I and I" !
Cérémonies au Gibus
Voici une affiche que j'ai eu le plaisir de réaliser pour les concerts de Cérémonies au Gibus. Je ne suis pas sûr que le groupe ai joué les 3 soirs mais bon...
Carré Blanc Pour Série Noire
Voici une formation en provenance de Paris/Mantes La Jolie, dont deux membres joueront plus tard pour les Washington Dead Cats (le sax/bassiste Daoeinstein et le batteur Lionel Charbonnier). La formation sortira en 1992 un cd autoproduit... Carré Blanc Pour Série Noire se positionne à l'origine comme un groupe ska en participant notamment à le compilation "Vive le ska !" mais avec la vague alternative qui déferle élargit le débat : rap, fusion ... Etc. façon Fishbone ou Red Hot suivant ainsi l'exemple de leur grand frère la Mano Negra. Le groupe avant tout fort sur scène ne trouvera pas le deal discographique qui aurait pu les faire "exister" auprès d'un public plus large. J'avoue n'avoir jamais entendu parler de cette formation qui mettait le feu partout où elle jouait peut-être que son nom n'a pas aidé. Il semblerait qu'elle ai pas mal tourné en Allemagne et dans d'autres pays européens. Voici la chanson présente sur la compilation "Vive Le Ska".
Hertz, la face b
Voici "Das Shicksal" quelque chose comme "C'est Le Destin" par le groupe suisse Hertz et la face b de leur premier single sorti en 1979 !
The Undertones
Les Undertones est un des groupes que j'ai adoré et beaucoup écouté dans les années 80. Une grande partie de cette fascination vient de la voix unique de son chanteur Feargal Sharkey Si la discographie des Undertones est passionnante (du punk à de la soul/new-wave) celle solo de son chanteur n'est pas celle qu'elle aurait dû ou pu être. Feargal avait la dimension d'un très grand chanteur. Bien sûr, il a eu des beaux succès mais je rêve encore d'un vrai grand album. Reste, selon moi, sa collaboration avec un ex-Depeche Mode (The Assembly "Never, never" ) qui est en bonne place dans ma playlist. Mais revenons aux magnifiques Undertones. Dans leur ribambelle de tubes, il y a un qui m'a toujours ému, c'est le magnifique "Julie Ocean" qui apparaît sur leur 3e album sorti en 1981 : "Positive Touch". C'est donc ce tître que j'ai choisi en version live dans une captation réalisée par la BBC et qui se vend à des prix hallucinants sur Discogs !
November
Après les paroles de "A Piece Of Dawn" de Seaton, voici celle de "September". Once again, merci au camarade Toto pour cette "pièce" quasi historique qui permet de mieux comprendre la sensibilité du groupe et l'univers de son chanteur !
Mickeynstein, la face b
Voici "Juillet out" (humour !!!) la face b de l'unique single de Mickeynstein sorti en 1980.
Hertz
En direct de la Suisse, voici Hertz un groupe pionnier punk comme on les aime. Hertz c'est Dominique Grandjean, Evelyn Müller, Martin Walder, Phil Rust et Ronny Amsler. C'est aussi deux albums et quatre singles. Le groupe semble avoir été actif de 1979 à 1983 mais des compilations et des live sont finalement été publiés en 2002, 2019 etc. C'est dire si Hertz a été un groupe important dans l'underground helvétique. Voici la face A de leur premier single sorti en 1979 et ça sonne carrément bien !
Mome Rath, le retour
J'ai déjà beaucoup parlé des Mome Rath. Pour s'en convaincre rendez-vous ici-même ! Voici, dans doute extrait d'une des fameuses K7 Visa, "Advising" live à la Sébale en janvier 1984. Un son sympa et une belle énergie new-vave !
Mickeynstein
En direct d'Orvault et de Nantes, voici Mickeynstein soit Alain Boisseau, Jacques Masteau, Noël Gaudin, Pascal Megniez et Philippe Richalley. Le groupe est créé en 1978 et splitera en 1982. Le temps pour lui d'enregistrer un single et de participer à une compilation Rock'n'Rennes. C'est d'ailleurs grâce à cette belle compil' achetée à l'époque que je connaissais cette formation. Comme tous les groupes de rock, les Mickeynstein ont pas mal tourné en Bretagne... Mais pas que ! Et comme pas mal de groupes dont je parle ici, ils sont sur un des Thésaurus du camarade Claude Picard ! Du coup, comme d'habitude, pour plus d'informations rendez-vous sur son site ! En tous cas, le groupe "sonne" vraiment bien !
Une 2e démo de Chrissie Hynde
Voici une nouvelle démo de la chanteuse des Pretenders dans une version de ce qui n'est pas encore "The Phone Call" une chanson qui apparaît dans le premier album du groupe. Autant la première démo que j'ai publié ici était très produite (peux-être une chanson "volée" à des sessions de Johnny Thunders) autant celle-ci a du être réalisée sur un magnéto 4 pistes tant le son est low-fi ! Un plaisir unique, en tous cas, d'entendre la naissance d'un vrai talent !
Le téléphone, version instrumentale
Comme promis, voici la face B du maxi d'Elli & Jacno, la version instrumentale du "Téléphone".
The B-52's
Je me souviens de cet album jaune vif et au verso, la Mosrite bleue. Ce son unique qui évoque les 50's en inventant quelque chose d'autre. Quelque chose de complétement neuf. Un disque génial qui n'a pas pris une ride mais qui condamnait cette formation, cet "art" band en provenance d'Akron à reproduire à l'infini cette ambiance unique. J'ai écouté un paquet de bootlegs des B-52's sans jamais y trouver quelque chose d'un peu différent des albums officiels. Également, je me suis décidé à les voir en concert. Il fallait se dépêcher puisqu'il s'agissait de leur farewell tour. Bedonnant, franchement sur le retour, le groupe y allait de son "Rock Lobster" ou de son "Planet Claire". Bon pied, bon œil. The show must go on. Si un groupe peut-être associé à ma génération, c'est bien ces "bi fifti-touze" qui ont toujours sonnés comme une bande son rétro-futuriste sur laquelle nous avons dansé chaque fois que c'était possible. Finalement, en désespoir de cause, ne trouvant rien de vraiment original, j'ai sélectionné une très bonne série de remix produits par une radio américaine spéciale années 80. Et j'ai choisi ce "Private Idaho" extrait de leur deuxième album (le rouge). Cette chanson me rappelle que j'ai pas mal fréquenté l'Idaho dans les 70's. Un état que la plupart des américains prennent pour une sorte "d'artefact" rétro tenant presque du myhte puisque, par exemple, "Twin Peaks" se situe dans cet état du nord-ouest. Un état suffisamment kitsch pour pouvoir être le titre d'une chanson des B-52's !
Fog, la face B
Voici "Solitaire II" (existe-t-il une version I) la face B de l'unique single de Fog sorti en 1984.
Elli & Jacno
J'ai déjà parlé de Jacno ici-même... Mais je cherchais quelque chose d'un peu rare du fameux duo. À défaut, voici la version longue du "Téléphone" extrait de la BO des "Nuits De La Pleine Lune". La version n'est pas fondamentalement différente, juste un peu plus longue. C'est plutôt la face B qui est rare puisque c'est une version instrumentale de la face A.
Adieu Françoise
La plus élégante de nos chanteuses, Françoise Hardy, nous a quitté il y a peu et il me semblait important de lui rendre hommage. Avec un répertoire unique et une classe internationale la chanteuse a été la maman spirituelle de toute une génération d'artistes français. Je pense notamment à ces jeunes gens modernes avec Etienne Daho en tête de liste (mais pas très loin derrière, Daniel Darc et toute la bande). Un certain rock français des années 80 n'aurait pas été le même sans elle. Bien sûr, sa carrière a eu des hauts et des bas, ses engagements et ses prises de paroles ont été parfois dispensables comme sa passion pour l'astrologie. Au final, elle laisse une œuvre plutôt cohérente avec de véritables chef-d'œuvres dans son répertoire de la fin des années 60. Comme tout ses fans, j'aurais adoré la voir en concert mais la star a renoncé à la scène en 1966. Il reste ces discoramas d'Europe1 que l'on se refile sous le manteau. Voici Françoise Hardy live avec une chanson dont la musique est de Jacques Dutronc qui sera également reprise en version instrumentale par les Fantômes. Une bonne occasion pour Françoise de recontrer l'amour malheureux de sa vie !