Extrait des mêmes sessions qu'"Anémie" (publié il y a peu), voici "La Raison d'Etat" de François Alysse. Curieusement, l'ami François signe là un texte plutôt engagé ce qui est - à ma connaissance - rare ! L'orchestration est typique de ces années-là et rappelons que c'est une démo et que tous les instruments sont joués par François Alysse.
Bashung, bien sûr !
Difficile de ne pas parler du rock français des années 80 et de ne pas aborder le cas Bashung. Alain et son complice Boris Bergman ont réinventé l'écriture rock grâce à leur poésie tout à fait particulière. Souvent imitée, rarement égalée. J'ai adoré sa trajectoire jusqu'à "Novices". Ensuite, j'ai décroché même si je l'ai vu au moins et en tout 3 fois en live. La tournée "Play Blessures" restant à jamais gravée dans mon cœur de jeune homme. J'ai d'ailleurs publié ici-même une photo rare de l'amie Pascale de Laubier prise lors de ce concert mémorable au Casino de Paris en 1983. Je cherchais depuis un moment quelque chose de rare à partager... Et je suis tombé dans mes archives sur ce "Malédiction" live au Printemps de Bourges en 1987.
Les Nouveaux Monstres selon ma maman
Voici un texte inédit de ma maman sans doute écrit pour le 2e CD des Nouveaux Monstres. J'imagine que nous avons dû le trouver trop "barré" voir cryptique pour l'inclure dans le booklet. Pour être tout à fait franc, je ne me souvenais pas de cette participation et j'ai eu un choc en parcourant ces quelques lignes. D'abord parce que j'ai tendance à écrire (un peu) comme elle et puis ensuite parce qu'on y retrouve tellement ce qu'elle était. Bref, voici un bout d'intimité que je partage avec plaisir !
" Monstres, ils le sont vraiment, selon la première définition du Petit Larousse. Figurant dans une mythologie encore mal connue, ils crachent du feu certes, mais aussi des bulles : de savon, de cristal, de limonade... des bulles de bande dessinée.
Pourquoi « nouveaux » ? Pour les distinguer de leurs grands aînés. On a beau dire qu’ils sont atypiques, que leur(s) style(s) touche(nt) à tout dans n’importe quel sens, à l’image de notre époque, je perçois le fil conducteur , ténu mais lumineux, qui les relie à l’homme-orchestre de la foire, au joueur d’hélicon de la retraite aux flambeaux, au clown blanc musicien dans son halo phosphorescent. Et, si nous remontons plus loin encore, à ces voix artificielles qui accompagnent psaltérion, orgue positif ou théorbe. Parenté qui ne nous aide guère. J’aurais bien aimé, moi qui suis, la mère de l’un d’entre eux... j’aurais souhaité, le joue où on me l’a livré, recevoir en même temps le mode d’emploi.
Cette année-là, soixante et des poussières (d’étoiles), j’avais donc un bébé sur les bras. Le Shah d’Iran aussi. Ce n’était pas le même. Le mien hurlait la nuit. Je n’y comprenais rien. Epuisée, je rêvais des bons mots. Je disais : « Mon enfant est comme celui du Shah, il pousse des cris persans » Personne ne riait. Surtout pas moi. Oui, on aurait dû me remettre une notice avec ce nouveau-monstre-nouveau-né. J’aurais ainsi pu deviner la place que le son, persan ou non, devait tenir exactement dans sa vie.
Blond et rose, il rassemblait bruyamment aux putti d’églises qui gambadent au plafond, irrévérencieux, cul -par-dessus-tête. J’ai tout de même fini par le découvrir : ces monstres là sont faits de ligne et de souffle, qui se combinent , se confondent, se métamorphosent. Le trait devient portée, la portée notes. Celles-ci à leur tour s’agglutinent, se déguisent en harmonies (ou dissonances), qui, elles-mêmes, se transforment en mots, page de prose onirique, poèmes et chants. Les bulles éclatent, délivrant des voix points de repère, délicieuses à reconnaître. Elles ont parfois les yeux bleus. Elles célèbrent la savoureuse absurdité, le paradoxe rigolard, les amours définitivement impossibles. Le souffle fait vibrer les anches, comme au bon vieux temps. Il gonfle d’autres bulles. Les petites prisons frisées sont pleines de claviers, de touches, de marteaux, de boutons, d’écrans, de courbes lumineuses palpitantes.
Lignes parfaites des cordes tendues. Tripes bien peignées du piano ouvert.
On croit qu’ils vivent en colonie (nos Nouveaux Monstres). Ce n’est pas tout à fait vrai. Ils vont et viennent, re-vont, reviennent. Ou plutôt, comme les personnages célestes décrits par Jean juste après la rencontre symbolique avec Nathanaël, ils montent et descendent entre ciel et terre. Sédentaires une minute, vagabonds une éternité, tendant la main à celui de l’extérieur qui n’est que de passage. Ce qu’on appelle sagement la géométrie variable.
Comment pourrons-nous croire encore, dans nos découragements, qu’ils vont se mettre à rassembler à tout le monde ? En fait, ils nous abuseront toujours, sans méchanceté. Leurs T-shirts, leurs sacs à dos sont à double fond (matériel élémentaire de prestidigitation) pour cacher leurs grandes ailes.
Quant au mode d’emploi : vous ne l’aurez jamais. Alors laissez-vous simplement porter.
Acceptez sans façon ce qu’ils vous offrent. Vous verrez que ça fait du bien.
Et rendez-vous à l’évidence : ça y est ! Le Baroque de demain est arrivé. "
MM
29 mai 1998
Nouveaux Monstres dans Lylo
Voici une petite chronique parue dans un numéro de Mai 1999 de Lylo à l'occasion de la sortie du CD "Spécial Filles" des Nouveaux Monstres.
Une autre démo de François Alysse
Voici une démo de François Alysse enregistrée à la suite de son premier 45 tours. Rejeté par Phonogram, ces tîtres ont sans doute été présentés à une autre maison de disque (par l'intermédiaire de l'ami Edouard) et plus ou moins acceptés à la condition que les arrangement soient revus... Ce qui n'a pas été fait pour des raisons qui m'échappent. Cette chanson parle à demi-mots de l'épouse, à l'époque, de François... La dévouée Pearl ! Il suffit, pour s'en convaincre, d'entendre notre loser préféré chanter "Pearl à rebours" pour, bien sûr, "Pearl Harbour". Voici "Anémie" de et part François Alysse. La photo qui illustre la vidéo représente la Fender Coronado II de l'ami François !
Tu peux me détruire (I love you)
Et là le miracle ! Au détour d'une K7 audio abandonnée, un tître rare des Monkey Business en répétition et pas trop entendu jusque-là ! Il s'agit du très énervé "You Can Destroy Me (Je Vous Aime)" joué à l'arrache et de façon grunge... Comme on aimait le faire à l'époque !
De l'espoir dans l'obscurité
Encore une démo inédite de David Rosane enregistrée à la maison... Un tître low-fi comme on les aime qui colle complétement à l'actualité plutôt maussade et déprimante !
Lyliak, la démo
J'ai oublié de proposer au téléchargement la démo de Lyliak, le groupe de Dgé (Cérémonies, Chinaskis, Demolition Party.. Etc.) et Manou ! On pourra la télécharger ici-même.
Le début de la gloire
Pour fêter le 300e post de Bouloup, j'avais publié une rareté des Beatles en répétition : "Just Fun (4)". Or il semblerait que la première composition du duo Lennon/Mc Cartney soit ce "Just Fun". Ma vidéo a donc été repostée par le site d'une radio mexicaine : Universal 88.1 puis par un blog (aussi mexicain) : plasticosydecibelios.com. Au final, j'ai explosé le score pour cette vidéo puisqu'on est à 5 306 vues alors que j'écris ce texte. Sympa mais aussi désespérant car mon meilleur score est lié à un des groupes le plus mainstream abordé dans ce blog... Un peu comme une provocation à la base pour illustrer le fait que même les Beatles n'étaient pas si bon que ça. Vous l'avez compris, je ne suis pas un grand fan des Fab Four et j'ai toujours en tête la version de "Get Back" des Starshooters qui résume toujours assez bien ce que j'en pense :
"On veut plus des Beatles et d'leur musique de merde
Bonne à faire danser les minets
Les radios nous bassinent pour assurer leurs salaires
J'en ai rien à foutre qu'ils crèvent !"
Le retour des Rita
J'avais un peu mis de côté la publication du live des Rita Mitsouko au Festival Rock In Loft (Paris) les 1er Décembre 1984. Voici un nouvel extrait de ce live qui me semble être "Le Future N°4"... Mais je n'en suis pas complétement sûr. Les Rita avaient l'habitude de pas mal changer les arrangements de leurs chansons quand ils les jouaient live... d'où mon profond doute.
Don't fail me
Toujours extrait du live au Printemps de Bourges, le 30 Mai 1985, voici "Don't Fail Me" de Marc Seberg (extrait de leur album "83"). Cette captation a été réalisée par le camarade Pascal Blua.
Vanessa Paradis & The Little Rabbits
Puisqu'on en parle, extrait du film "Atomik Circus" des frères Poiraud sorti en 2004, voici "Ma Pétroleuse" interprétée par Vanessa Paradis et les Little Rabbits !
Les petits lapins
Cela fait un moment que j'avais envie d'aborder cette formation devenue culte : les Little Rabbits. Pour ma part, j'ai vraiment adoré leur collaboration avec Vanessa Paradis pour la bande originale d'Atomik Circus en 2004. Ces quelques chansons préfigurent avec une classe folle l'avénement des Liminanas. Je me rappelle qu'à l'époque, ils étaient prêts à faire plus avec la chanteuse de variété mais qu'elle ne semblait pas intéressée. Dommage, un album complet lui aurait ouvert les bras des rockers hexagonaux. Au lieu de ça, Vanessa se complet dans de la variété de qualité validée par Télérama. Voici extrait d'une compilation K7 uniquement sortie en 1990, un titre rare du groupe : "N°3". Il me semble qu'il existe aussi un "N°2". Cette K7 semble avoir été produite par les Rabbits eux-mêmes puisqu'on y trouve des formations proches du groupe.
Un morceau rare des Voyoux
J'ai déjà parlé des Voyoux et de leur mini album sorti chez Marilyn. On pourra réécouter les 2 morceaux publiés ici-même. Voici un autre morceau de la formation extrait d'une rare compilation : "Les Furieux Du Poitou-Charentes" sortie en 1989 (soit 2 ans après leur mini-album). Le son est beaucoup plus basique mais on retrouve les mêmes influences clashiennes qui font l'intérêt de cette formation pré-Bangkok Paddock.
Morceau non identifité du Blue Train Choir
Toujours extrait du même live que sur le CD du Blue Train Choir de Philippe Pascal, voici un morceau que je n'ai pas réussi à identifier. Gros son et grosse énergie pour ce tître enregistré à l'Ubu, lors des Transmusicales de Rennes, le 4 Décembre 2004. La photo qui illustre la vidéo est extraite d'une série prise au Dejazet lors d'un concert du groupe en Juin 2003.
Un texte pour une audition
A l'époque, Frank War (chanteur de Cérémonies, Chinaski's, Demolition Party) souhaite passer une audition pour entrer au Cours Florent. Audition qu'il réussira et qui lui permettra de jouer quelques temps plus tard dans un soap-opéra made in France (son moment de gloire audiovisuelle ?) ! Pour cette audition, je lui écris un texte qui me semblait (à l'époque) lui correspondre. Frank était (et est) ce "beau gosse" amateur de jolies filles.
Les Filles en A
J’aime cet annuaire.
Je l’aime de A à Z.
C’est un épais volume sur lequel je m’assois.
Une arme blanche pour nos gardes à vue.
Un soutien pour tous les meubles cassés.
Une source d’inspiration pour celui qui sait lire entre les numéros de téléphone.
Entre mon annuaire et moi, tout à commencé il y à quelques années.
Par hasard, LEA m’a choisi...
Puis il y a eu toutes les filles en A :
AGNÈS et son petit chat.
ANOUK que j’ai aimé.
AURORE fraiche comme la rosée.
APPOLINE toujours dans la lune.
La merveilleuse ALICE.
ANNE et sa peau douce.
AMANDINE qui aime tant les gateaux.
Il y a eu ANNABELLE qui n’est pas si jolie que ça.
ANGELIQUE qui à déménagé pour d’autres cieux.
AMELIE qui a du chien,
AURÉLIE qui me tiens en laisse.
ANTONIA qui est une sainte.
ARIANE qui me file entre les doigts.
sans oublier ANTOINETTE qui perd la tête.
ETC, ETC, j’en saute et des meilleurs.
Après tant d’années consacrées à les épeler, je me sent fatigué.
Fatigué de tous ces A.
Ces ALBERTA, ALEXANDRA, ANDREA, ADELPHE, AUDREY, ANGÈLE, AGATHE, AVA et autres ANNITA... fatigué.
J’aimerais tourner la page et tomber enfin amoureux d’une fille en B.
Walk On The Wild Side (Version alternative)
J'ai déjà publié au moins 3 versions de cette reprise de "Walk On The Wild Side" de Lou Reed par Bibi & les Fricotins avec Frank War au chant. On pourra les écouter ici-même. J'ai trouvé cette version, par hasard, sur une K7 audio enregistrée lors d'une des rares répétitions du groupe avec Frank, alors chanteur de Cérémonies.
David Rosane tout seul à la guitare
Voici une petite curiosité sur lequel je suis tombé par hasard, à la fin d'une K7 audio. Il s'agit de David Rosane à l'époque chanteur des Monkey Business tout seul à la guitare. Il semble chercher des nouvelles mélodies pour le groupe (on m'entend aussi, mais j'ai coupé mes interventions au montage final). La photo qui illustre la vidéo a été prise lors du concert des Monkey au Plan à Ris-Orangis.
Deux de 2, un dernier pour la route
Voici le dernier morceau de la formation éphémère : Deux de 2. Ce coup-ci, je ne joue quasiment pas de guitare sur ce tître encore une fois très inspiré de New Order. Peut-être un morceau à travailler pour une prochaine répétition qui n'a pas eu lieu.
Vidéo promo pour la sortie du Thesaurus volume 5
Voici une vidéo faite par le label Chameleon Records pour la sortie de la compilation Thesaurus où l'on retrouve un morceau de Seaton et un de Cérémonies. Le son a été un peu retravaillé par à rapport à la version que j'ai déjà publié ! Voici "Les Bouchers de Verdun"... Un collector à acheter en urgence, uniquement 500 vynils ont été pressés.
Glenn Ohrlin (encore)
Je vous ai déjà parlé de Glenn Ohrlin ici-même quand j'ai abordé une des chansons des Nouveaux Monstres : "Myra Belle Histoire". C'est feu mon beau-frère qui m'a fait découvrir ce spécialiste des chansons de cow-boys. Cet "expert", étudié à l'université, était originaire de la même ville que John (mon beau-frère). Soit Mountain View, Arkansas. Les deux se connaissaient bien. Glenn était sans doute le dernier détenteur de cette tradition orale qui se transmettait de générations en générations depuis l'âge d'or du Far West. Il y a peu, je suis tombé sur cet album de Glenn Ohrlin datant de 1974. Dans cet album, cet instrumental mexicain appris d'un camarade de régiment (il ne se souvenait pas du nom de cette mélodie).
Blade (les photos)
Retrouvés dans mes archives deux visuels de Blade (le groupe de Yann) dans lequel j'ai également joué ! Ces deux photos sont sans doute l'œuvre du camarade Bertrand Stark !
Le disque des Wedding Singers
Disque de "mariage", voici le single des Wedding Singers offert (lors de mon mariage) a une assemblée ébahie et surtout très bienveillante. Vous pourrez télécharger ici-même et en Mp3 ce très bon souvenir !
La plaquette des Monkey Business
Voici un "tryptique" que nous montions à la main (à partir de sorties couleur) et qui était envoyé avec la démo des Monkey Business pour faire la promo. du groupe. Au fur et à mesure des évolutions de la formation, il s'est enrichi de la liste des concerts, du plan de scène... Etc.
Mademoiselle Arnaud, sans appel !
Toujours extrait de la démo CD de Mademoiselle Arnaud, voici "Sans Appel" une chanson (comme la plupart) co-écrite par le camarade Edouard. Un "Sans Appel" qui traverse plutôt bien le temps !
Captain Tonio, enfin !
Dernier morceau de la démo CD de Captain Tonio, voici le un peu faiblard "J'ai Du Bon Reggae". Comme d'habitude, je publierai l'intégrale en Mp3 dans les jours qui viennent !
Les Nouveaux Monstres dans les Inrockuptibles
Merci à l'ami Jean-Yves qui a gardé dans ses archives cette chronique du premier CD des Nouveaux Monstres parue dans le n°96 des Inrockuptibles (19 au 25 Mars 1997) dans la rubrique "Court Toujours" de JD Beauvallet. Avec la distance, ce qui me semble intéressant, c'est le parallèle que fait JD avec Ben Folds Five. Franchement, il fallait y penser !
Week-end à Brighton, live au Gibus
J'ai toujours admiré Franck, le chanteur de Cérémonies pour ses prises de risque. Ce "Week-end à Brighton" en est une avec sa mélodie tarabiscotée qui sonne parfois un peu faux. Dans ce texte, il dévoile un peu de son adolescence et dieu sait que le gars est plutôt réservé en général... C'est donc doublement touchant. Nous sommes au Gibus le 28 avril 1985 !