Avec ce "Silence Des Marbres" s'achève le concert de Cérémonies au Chat Bleu, à Bordeaux, en 1985. Comme d'habitude l'intégrale du concert en Mp3 (en téléchargement) devrait suivre. Je tiens à préciser que ces captations ont été réalisées, à l'époque, par mes soins pour mon seul plaisir personnel de fan n°1 du groupe. Je ne suis même pas sûr que les membres du groupe connaissaient l'existence de ces enregistrements. Aujourd'hui, il est temps de partager ! La photo qui illustre la vidéo est un portrait de Bruno (batterie) pas très flatteur...
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Encore une autre démo de François Alysse... Faite à la maison (dans le sous-sol de sa maison de Vanves). François joue de tous les instruments et on appréciera la section de cuivre jouée au synthétiseur en attendant de pouvoir l'enregistrer "pour de vrai" en studio. Je crois me souvenir que cette démo avait été présentée à Phonogram dans l'espoir de donner une suite à son unique single "Pas Les Os". Une chanson dans le pur style de François qui supporte plus bien la réécoute ! Les paroles sont pas mal même si elles lorgnent vers un Bashung alors très à la mode. La photo qui illustre la vidéo représente son home studio actuel (et sa fameuse Fender Coronado II).
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Avant de s'appeler les Chinaski's, le groupe dont j'ai beaucoup parlé dans ce blog devait s'appeller "Le Cas Chinaski". J'ai retrouvé dans mes archives ce texte de présentation que j'ai écrit, à l'époque, pour leur dossier de presse :
"Quand on fait grand cas d’une mélodie, on pense à ce nom étrange : Chinaski. C’est peut-être un personnage de roman, d’origine indéterminée, comme une consonance vaguement familière. Tout au plus un nom étranger. Peut-être une chanson dont on connait l’air (mais on a oublié les paroles). Un nom qui commence à l’extrême-orient, qui finit tout schuss, stoppé par une boule de neige. (Chin-a-ski). Quand on parle du Cas Chinaski, il faut y rattacher ses quatre membres, nés d’une même portée. Portés par cette amour de la musique, ils viennent d’on-ne-sait-où. Ils y retourneront dés que possible. En attendant, ils ont envie d’être là, prendre l’air du temps, écouter et jouer de leur instrument. C’est un cas un peu particulier - Le Cas Chinaski - Ces jeunes gens promènent leur carcasse à la terrasse des cafés. En parcourant les pages d’un journal sportif, ils se souviennent. C’était un autre temps. Elle leur a laissé un souvenir un peu froid. C’est suffisant pour en faire une chanson, non ? Pendant que d’autres font du bruit, un ramdam d’énervés, ils me parlent tout bas. C’est nouveau, ne pas être forcément dans l’atmosphère du moment. Plutôt jouer ce que l’on veut dire. Comme si ils se moquaient de tous les curriculum vitae. En tout cas, voici Le Cas Chinaski."
Voilà un clin d'œil plus qu'une vraie trouvaille musicale. Pascal B. jouait de la guitare rythmique pour Bibi & les Fricotins (et plus tard dans les Chinaski's). Il s'occupait également de la programmation de la boite à rythmes. Dans mes archives, j'ai retrouvé cette petite démo qu'il avait enregistré pour la soumettre au groupe. Il s'agit bien sûr d'une version de "Louie Louie" que les Fricotins ont très peu joué (on peut l'entendre ici).
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J'ai entendu Bijou pour la première fois sur Europe 1 peut-être en 1978 ou 1979. C'était leur single "Si Tu Dois Partir" et je ne savais pas que ce morceau était, à l'origine, l'adaptation en français de "If You Gotta Go Now" de Bob Dylan par le groupe anglais Fairport Convention (1969). Tout un esprit et un choc musical pour moi. Leur son, leur look, leur dimension power trio, leurs références sixties m'ont tout suite parlé. Grâce à eux, j'ai découvert - par exemple - Ronnie Bird. A l'époque, j'écoutais des groupes twist français comme les Chaussettes Noires et Bijou, à leur façon, reprenait le flambeau (d'ailleurs, en fins connaisseurs, ils adapteront un instru. des Chaussettes). Je regrette de n'avoir pu les voir en live à l'époque mais j'étais jeune
et plutôt fauché. Pas de quoi me payer une place de concert, tout juste un vynil d'occasion de temps en temps. Chaque album de Bijou a sa personnalité, son ambiance et ses morceaux de bravoure. Même les moins aimés (par les fans) comme le synthétique "Pas Dormir" (produit par les Sparks). Pour ma part, "Ok Carole" est un must que j'ai usé sur ma platine. Rien n'est à jeter, que des tubes. La pochette est superbe, merci Monsieur Mondino. La carrière du groupe n'a duré que 5 ou 6 ans mais elle a été dense : albums, concerts, collaborations avec Serge Gainbourg (qui leur a écrit le hit single "Betty Jane Rose"), avec Depardieu ou Marie-France... Etc. Leur guitariste Vincent Palmer était sans doute le meilleur guitariste rock and roll de sa génération. Après un essai solo et diverses collaborations (dont une série de concerts avec Link Wray. J'en parlerai un de ces quatre), il a raccroché sa guitare pour le plus grand malheur de ses fans et est devenu le secrétaire de rédaction de Rock & Folk. Leur batteur (Dynamite Yann) semble avoir fait de la prison... Peut-être pour cambriolage (ou pour recel). Un vrai bad boy. Il fallait bien vivre après la séparation du groupe. Quant à Dauga (basse/chant) il essaie de faire vivre "Bijou SVP" qui reprend le répertoire du groupe. Mais il faut bien avouer que le cœur n'y est plus et que cette "reformation" sent l'opportunisme et la rente viagère. Il m'a fallu des années pour pister ce live à Chilly Mazarin. Le son est bon, typique du groupe...
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3e morceau de la démo de Panik LTDC datant de 1992, voici l'ambitieux "Miroir du Néant" tant au niveau de la composition que des paroles ! Pour les amateurs de gros son...
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Encore une démo faite à la maison (dans la cuisine) de David Rosane. Les accords du début ne sont pas sans me rappeler ceux de "Bonnie & Clyde" de Gainsbourg. Mais là s'arrête la comparaison. On notera également la présence du fils de David dans le fond ! Fait à la maison, on a dit !
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Toujours aussi peu d'informations sur "L.Y.G." si ce n'est que le G correspond sans doute à "Greg Budbatteur" (à la batterie, bien sûr). Dans ce tître que j'ai baptisé "Now" (à défaut d'avoir une indication concrète), on retrouve les vieux démons de mon ami Yann à savoir un son anglais typique de groupes comme Oasis ! Une bien belle démo avec des grosses guitares comme on les aime.
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Voici un morceaux de Cérémonies live au Chat Bleu à Bordeaux en 1985 que je n'avais pas encore publié. Le groupe avait l'habitude de commencer leur set par ce morceau emblématique de leur répertoire. La photo qui illustre la vidéo est la moitié d'un portrait de Bruno (batterie).
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Je me souviens d'un tremplin dans une lointaine banlieue auquel avait participé Cérémonies... Et Pigalle (ou était-ce Les Garçons Bouchers ?). Le gros François Hadji-Lazaro en salopette était monté sur scène avec son pot de fleur pour l'une de ses premières prestations scéniques avec son groupe. Il en avait profité pour jouer de plusieurs instruments bizarroïdes. Les fans de Cérémonies (dont je faisais partie) étaient venus en nombre et c'est donc assez facilement que le groupe avait fini premier devant ce qui n'était pas encore une légende de la chanson française. Voici extrait de la compilation Rock 94 (financé par le Conseil Général du Val de Marne) une version d'"Elle Glisse" présente dans une version différente sur le premier album du groupe.
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Young Marble Giants est un groupe qui a compté pour moi. Leur minimalisme rock m'a tout de suite sauté aux oreilles et ne m'a pas quitté depuis. A tel point que quand nous avons ajouté une "voix" à Bibi & Les Fricotins nous avons tout de suite eu envie de reprendre une de leurs chansons. Et c'est sur "Choci Loni" que s'est porté notre choix. Je n'ai pas retrouvé de bandes des Etc's (Les Fricotins + Véronique au chant) mais si vous regardez cette vidéo en concert du groupe, vous pourrez entendre, au milieu, un bout de cette reprise ! Extrait de leur démo de 1979 (un an avant la sortie de leur unique album), voici les Young Marble Giants !
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Quand j'ai commencé à fréquenter Cérémonies, ils habitaient tous
du côté de Montreuil, Rosny 2... Etc. Joyeuse banlieue pleine
d'immeubles tristes et gris. Cette chanson me rappelle ces lieux qui
étaient une partie de l'identité du groupe. Tous ces punks avaient
grandi ensemble dans ces barres d'immeubles et aspiraient à en partir
pour vivre de plus grandes aventures. La photo qui illustre le clip est
une photo qui a été prise par Fabrice Pias lors du concert de Cérémonies/Seaton au Gibus. On y voit Franck et David, backstage !
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J'ai toujours bien aimé le groupe anglais : les Inmates. Ils sont arrivés à la fin du pub rock et au début du punk. Avec cette énergique reprise des Standells ("Dirty Water"), ils entrent dans le top américain et rencontrent un certain succès international. Depuis les années 80, ils tournent et sortent régulièrement des disques. Leur chanteur Bill Hurley a une voix et un charisme particulier. Lors d'un concert solo de nouvel an au Gibus (de Bill Hurley), Jean-Yves (Monkey Business, Nouveaux Monstres, Jean_Marc... Etc.) et, peut-être, feu l'ami Daniel se sont retrouvés dans la section de cuivre (Jean-Yves au ténor et Daniel à la trompette). Un très bon souvenir, à n'en pas douter !
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Autre rareté pour les fans des Fuzztones, cette rencontre avec Mark Lindsay. Mark était le leader du groupe Paul Revere & The Raiders. Un groupe bien connu des amateurs de garage sixties. "Kicks" est d'ailleurs l'un de leur plus gros hit. Le magazine Rolling Stones classe cette chanson 400e dans la liste des 500 chansons les plus importantes de tous les temps. Encore une rencontre avec un des héros du genre !
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Dans la masse des chansons de Cérémonies que j'ai publié, j'ai oublié de publier cette version de "Souvenirs De Nous". Et c'est bien dommage puisque que c'est la version que le groupe a diffusé à l'époque ! La photo qui illustre la vidéo a été prise lors d'un jour de l'an déguisé que nous avions organisé à la campagne (chez mes parents). Bien sûr, je dédie cette vidéo à l'ami Gordon (le type en kilt sur la photo) qui nous a quitté il y a quelques mois. Son talent et sa gentillesse nous manquent.
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Voici un autre projet du duo Yannick/Leslie : L.Y.G. Par contre, je ne me souviens pas du 3e prénom (le "G"). Et c'est le 2e tître de la formation que je publie aujourd'hui. Je n'ai aucune indication quant à cette formation... Pas de date, pas de tîtres, pas grand chose en fait ! Après écoute, j'en ai déduis un nom de chanson qui n'engage que moi ! Ce tître plutôt atmosphérique est assez long et comprend plusieurs sections, dont -bien sûr- des moments "patator" de bon ton. J'aime vraiment la ligne de chant et l'étrange contre-chant (dans le fond) qui va avec !
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Il est difficile de ne pas parler des Stray Cats quand on aborde le rock et les années 80. Le trio a déboulé avec son génial premier album et a tout emporté avec lui. Surtout les groupes de rockabilly anglais comme Crazy Cavan qui d'un seul coup sont devenus terriblement datés et complétement à côté de la plaque. Les Stray Cats avaient le look et surtout le son grâce au génial Brian Setzer. On a parlé de revival rockabilly mais en réalité, on était loin du compte, Brian innovait en insufflant un peu de heavy metal ou de new-wave à son rock and roll et se permettait de revisiter les standards d'Eddie Cochran ou de Gene Vincent. Ce que n'avaient pas vraiment osé les teddy-boys anglais des années 70 peut-être paralysés par leur dévotion. A l'époque on ne déconnait pas avec Gégéne ou avec Cochran. Tout une génération de groupes se sont créés et ont suivi la voie tracée par leur phénoménal succès mondial. Peu ont survécu. Quand le deuxième album du groupe est sorti, beaucoup de leur folle énergie avait disparu. Les Stray Cats lorgnaient vers le rythm'n'blues des années 40, un peu trop intello pour les rockers de camping qui avaient adoré et dansé tout l'été sur les tubes de leur premier disque. Depuis les Stray Cats et Brian Setzer ont essayé plein de formules : rock fm, big band, instru. ... Etc. mais n'ont jamais retrouvé le succès mondial. Et à chaque reformation du trio, nous nous retrouvons, époustouflés par la virtuosité de Setzer qui insuffle de plus en plus de jazz à ses fameux solos. Voici un titre rare du groupe, je ne sais pas d'où il vient (année, sessions, album ?) et c'est loin d'être ce qu'ils ont fait de mieux mais il est vraiment difficile de trouver de l'inédit les concernant... Tout a été publié. Pour ma part, je vous invite à écouter "Rockin' By Myself" un concert solo de Brian Setzer au Japon (avec parfois son frère en support). On peut y entendre tout son talent !
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Quand mes Fuzztones adorés rencontrent le leader du mythique groupe 60's Music Machine ("Talk Talk"), la formation garage se transforme en Fuzz Machine Feat. Sean Bonniwell. Sean est une légende pour ceux qui aiment le genre. Il nous a malheureusement quitté en 2011. Je n'ai aucune info sur ce morceau qui est une captation live. Je l'ai trouvé sur une compilation (hors commerce) faite par un fan des Fuzztones ! Il s'agit, bien sûr, d'une reprise de Music Machine présente sur leur fameux album "Turn On". La photo qui illustre la vidéo représente Sean en compagnie de Rudi Protrudi.
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Revenons aux démos de l'album Pornothology de David Rosane (projet qui n'a jamais vu le jour, mais qui sait...). Voici "A Walk In The Woods" qui pourrait faire peur mais heureusement, je n'ai pas capté toutes les paroles de David. Pourtant, je suis sûr qu'il y a une dimension gothique dans cette chanson.
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Nous sommes en 1992 et Panik LTDC, le groupe de Christian Panik, le frère de Bruno (batteur de Cérémonies et Monkey Business) est déjà entré dans la légende punk française avec son "Festival" très alternatif dans l'âme. Bref après un split et une reformation, le groupe essaie de prendre un virage "métal" qui, avec la distance, me paraît moins incongru qu'à l'époque. Dans les années 90, je suis graphiste et je travaille parfois avec Christian Panik qui me demande de refaire le logo du groupe pour coller à ses nouvelles ambitions. Ils ne jurent (Christian et son beau-frère à la guitare) que par des formations comme Prong et je suis, bien sûr, incapable de faire ce qu'il me demande. Je ne connais pas l'univers métal et franchement, je n'accroche pas. Depuis le temps est passé et Panik LTDC est revenu à ses premiers amours, surfant sur sa légende. Reste cette maquette 4 titres dont voici le "A Force De Rêver" qui franchement est plutôt pas mal.
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C'est avec joie que j'ai retrouvé des vieilles bandes de François Alysse. Ce coup-ci, il s'agit d'une reprise du blues classique : "St James Infirmary". La première version enregistrée est celle de Louis Armstrong mais je pense que François s'est inspirée de celle de Josh White dont il était (il est ?) très fan. Je le remercie au passage de m'avoir initié à la Beauté de ce chanteur mort en 1969 et qui a beaucoup influencé Bob Dylan. On connaît la passion de François pour le Prix Nobel de littérature, ceci expliquant celà. Bref, voici "St James Infimary" de François Alysse. Au passage, je pense que c'est François lui-même qui joue de l'harmonica avec une certaine maestria.
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Voici un morceaux inédit qui a été écarté de l'enregistrement de "Rock N'importe Quoi" des Nouveaux Monstres. Il s'agit des "basic tracks" de "Blue Monk" de Theolonious Monk que le groupe avait dans l'idée d'adapter façon Tom Waits. D'où l'ambiance particulière. Quand je l'ai chargé dans mon iTunes, ce tître japonais incompréhensible est apparu. J'ai donc décidé de le garder et je me suis permis d'ajouter un bout de dialogue entre le génial pianiste de jazz et un collègue musicien pendant une session d'enregistrement.
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J'ai déjà beaucoup parlé de X, le groupe punk angelinos fondateur. J'ai déjà publié unechanson livedu groupe (à Paris). J'ai également abordé les Knitters, ce groupe "parallèle" mélangeant X et les Blasters. Cette fois-ci, je publie une curiosité : une reprise live des Ramones enregistrée en 2006. Je pense que c'était aux USA mais je n'en sais pas plus que ça... Les amateurs apprécieront ! -
J'ai également beaucoup écouté Complot Bronswick. Surtout leur "Maïakowski" qui m'a permis de découvrir le poète "futuriste" soviétique. Ce groupe né à Vannes et installé à Rennes a eu sa petite réputation dans les milieux "new wave". Son aura "intello" (comme Marquis de Sade) l'a toujours précédé, lui donnant une crédibilité comme on l'aimait à l'époque. Le groupe a splitté en 1995 et s'est reformé une ou deux fois. Voici un inédit live du groupe extrait de la compilation "Unreleased Volume 1" datant de 1987.
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Deuxième extrait de l'album d'Ivanhoé, groupe originaire de Lille. Ce coup-ci, il s'agit d'un extrait de la face en 33 tours. Un tître toujours dans un style typique de l'époque.
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