J'ai déjà publié une version de "Jimmy Carter", une composition du groupe l'Affrontement. Un groupe "pionnier" actif vers 1979 du côté de Montreuil et Rosny 2. Quel est le message de ce "brulot" punk ? Difficile à dire. Sans doute une critique en bonne et due forme de la politique du 39e président des USA (au pouvoir de 1977 à 1981).
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Sans doute extrait d'une vidéo, voici la rencontre de Vince Taylor et des Alligators. Cette rencontre a eu lieu en 1979, je ne sais ni où, ni pourquoi. Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe rockabilly, notons que les Alligators faisaient partie de l'écurie de Jacky Chalard "Big Beat Records". Leur chanteur Alain Chennevière et d'autres membres du groupe (avec le groupe Pow Wow) connaîtront, un peu plus tard, un succès national notamment grâce à leur reprise d'Henri Salvador : "Le Lion est Mort Ce Soir". Ici, Vince et les Alligators reprennent le classique d'Eddie Cochran.
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Nous sommes le 6 Juin 1984, à l'Eldorado à Paris. Les Cramps attaquent "Faster Pussycat", une reprise des Bostweeds et la chanson tître du film "Faster Pussycat Kill! Kill!" réalisé par Russ Meyer en 1965. Ce film d'exploitation n'est plus à présenter et a été maintes fois cité et détourné (je pense à la pub Peugeot pour la 205). La photo qui illustre la vidéo a été prise pendant le concert, Lux utilise un gigantesque gong qui était placé derrière le batteur. A la fin du concert, la foule en colère balancera des fauteuils sur le gong et le fera tomber.
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Je ne savais que François Alysse avait réalisé un visuel pour un single du groupe "Stereo" sorti chez Carrere en 1982. Terry Noritop a produit ce single comme il a co-produit l'unique single de François sorti en 1986 ("Pas les os"). Ceci expliquant cela. Que dire de ce visuel ? En fait, pas grand chose, si ce n'est qu'il me semble ultra-daté (même pour 1982) et que pour de la synthé pop/italo-disco ça me semble ne pas trop correspondre ! Mais bon, chacun se fera sa propre opinion.
Pendant des années, j'ai pensé que ces clichés avaient été réalisés par un photographe du nom de Peter Knaup et non Peter Knapp. Or, après échanges avec David, le chanteur des Monkey Business, il s'agit bien de Knapp. A l'époque, David était journaliste à Terre Sauvage et Knapp avait refondu la maquette du magazine. David avait engagé Peter pour la modique somme de 4 000 Francs (une sacré somme, à l'époque). Somme qu'il n'a d'ailleurs jamais payé. Trente ans après, j'ai récupéré et fait scanner ces ektas ! Knapp est une star du design et est connu pour son travail pour le magazine Elle. Travail qui a révolutionné le design éditorial. D'après La Dépêche : "C'est comme directeur artistique que le Suisse Peter Knapp, repéré par
Hélène Lazareff entre au magazine «Elle» en 1960, avant d'aborder la
photographie de mode, qu'il va révolutionner de l'intérieur en la
dynamitant de photomontages, de projections géantes, de formes
géométriques, de mises en page audacieuses. La mode devient moderne, la
femme (re) devient femme : il la sort des maisons bourgeoises pour
l'emmener dans la rue, mitraille des robes en mouvement, des bras nus et
sensuels. Il photographie pour Courrèges, pour Ungaro et travaille pour
Vogue, Fortune, Stern, Sunday Times…" Plus de trente ans après, avoir été photographié par l'un de ses héros (sans le savoir) est un vrai bonheur !
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Nous sommes le Samedi 24 Juin 1989. Marc-André joue avec Pascal et
Yannick dans "Bibi & les Fricotins". Le groupe
répète à Cachan dans les locaux où Pascal et Marc-André travaillent. Marc-André est ami avec François Alysse qui vient de sortir un 45 tours chez Phonogram. François Alysse qui est lui-même pote avec les Stunners
avec qui il a participé à une compilation "Fireball'". Pour fêter les 35 ans de François
Alysse, sa femme d'alors organise une fête dans le studio photo à
Cachan (dans les locaux où travaillent Marc-André et Pascal). Pour la circonstance, le matos des Fricotins est mis à
disposition de l'assemblée. Un bout des Stunners (au moins Philippe et Mickey) François Alysse
(et peut-être Yannick des Fricotins) tapent le bœuf. En voici un nouvel extrait. Cette fois-ci, j'ai cru reconnaître un blues de Muddy Waters : "Louisiana Blues" mais rien n'est moins sûr. C'est François Alysse qui chante ! J'ai déjà utilisé la photo qui illustre la vidéo, 1000 excuses ! Au bout d'un moment, il est difficile de trouver de nouveaux visuels.
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Toujours extrait du concert d'Aix-en-Provence en 1987, voici un morceau de Cérémonies que j'ai eu du mal à identifier. C'est plutôt une bonne nouvelle car je pensais avoir fait le tour du répertoire du groupe. D'ailleurs, je n'ai toujours pas retrouvé leur reprise de Bauhaus : "Kick in the Eye". Reprise fondatrice pour moi, puisque c'est ainsi que j'ai découvert cette formation glam et new-wave. Merci à Cérémonies, donc. Pour en revenir au dit morceau et en tendant l'oreille je l'ai appelé "La Mélodie (du mélodrame)". Un très bon titre bien dans la lignée des autres morceaux du groupe. Le crobard qui illustre la vidéo a été réalisé par Marc-André et est utilisé sur une des affiches du groupe.
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Nous sommes Le vendredi 25 Avril 1986 au Fahrenheit et les Blessed Virgins reprennent un (autre) de leur standard présent dans leur unique album studio sorti en 1982. Cette fois-ci, il s'agit d'une question essentielle : "Que faire après la crise ?"
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En 2004, François Alysse, dont j'ai déjà beaucoup parlé dans ces colonne, enregistre, publie et autoproduit un cd en collaboration avec Sylvain Mazzola. Sylvain est un harmoniciste (mais pas que) qui semble être basé dans l'Yonne (ou quelque part, par là). Sur Facebook, on le présente de cette façon : "Harmoniciste hors pair (il compte à son actif de nombreuses collaborations prestigieuses avec Lucky Peterson notamment) ; guitariste, chanteur, ses chansons sont autant de témoignages de tranches de vie ou d’hommage aux influences qui ont façonné sa personnalité artistique. Le blues, la chanson française, le folk mais aussi la musique cap verdienne ou africaine influencent particulièrement son univers musical." Pour ma part, je ne le connaissais pas... A travers ces 15 chansons, c'est bien de l'univers de François, dont il s'agit : Jeux de mots, traits d'esprits, détournements, humour potache. Et toutes ses thématiques de prédilection y passent aussi. Au niveau instruments, c'est assez sobre et très bien joué. Le jeu de guitare de François est souvent splendide. C'est juste que l'écriture de François Alysse ressemble à un gâteau à la crème. Une part, on apprécie vraiment... 15, on est limite malade. Bon, je vais essayer de rester discret quant à ce dernier argument, sachant que François m'a envoyé un p'tit mot en se demandant qui pouvait avoir en sa possession autant de documents le concernant. Il n'est pas très perspicace et je ne semble pas lui avoir laissé un souvenir impérissable. Qu'importe, je n'essaie pas de rattraper le temps perdu et je n'ai pas d'illusions sur feu notre semblant d'amitié. Je crois qu'à un moment ou à un autre, il me demandra des comptes sur toutes ces publications. Il sera alors temps de tout retirer. Mais en attendant, voici le morceau tître de cet album, un instrumental assez bizarre "bec de poule".
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J'ai toujours eu une passion particulière pour le rock and roll originel, celui des années 50. Aujourd'hui, je publie un extrait de ce bootleg bien connu du fameux Vince Taylor. Rocker d'origine anglaise, Taylor a fait carrière en France en reprenant des classiques du genre et surtout grâce à son costume en cuir noir (avec option chaîne à vélo). Quand les organisateurs de concert en auront marre que l'on pète tout à ses concerts, sa carrière aura du mal à s'en remettre. La légende veut aussi que David Bowie se soit inspiré de lui pour créer Ziggy Stardust. J'ai du mal à voir visuellement la connection entre les deux... Mais bon. Enfin, sa rencontre avec le LSD, au milieu des sixties, n'a pas fait que du bien à ses neurones et l'on dit qu'il n'est jamais vraiment redescendu. Dans cet océan de reprises qui caractérise la discographie de Vince Taylor, il existe une exception... Le fameux "Brand New Cadillac" que les Clash reprendront sur "London Calling". Seul tître original composé par notre héro, il a marqué définitivement l'histoire du rock and roll. En 1977, au plus bas, Vince est recueilli par un fan en provenance de Macon. Pendant quelques mois, il habitera dans cette souriante bourgade et survivra aux crochets de ce commerçant local qui pour éponger une partie de ses dettes décidera de commercialiser cet enregistrement live. Ce n'est donc pas tout à fait un bootleg même si le son est un poil approximatif ! Drive... -
Autre démo inédite d'Hasil Adkins extraite de "Leaves and Autumn", voici le très mélancolique "The Falling Rain". Difficile de dater ce morceau, sachant qu'Hasil a été actif de 1955 à 2005 et qu'il a composé plus de 7000 morceaux. La légende veut qu'il buvait entre 4 et 5 litres de vodka par jour et avalait (parfois) des kilos de viande crue !
J'ai toujours eu un faible pour "Paris" de Cérémonies. On y perçoit une forme de mélancolie propre à nôtre belle capitale. Un blues du début du XXe siècle que j'ai toujours associé à la Tour Eiffel. Cette Tour qui est à la fois un cadeau publicitaire et un chef d'œuvre architectural. Nous sommes en 1987 et Cérémonies joue à Aix-en-Provence avec Seaton. Ce concert aura des tas de répercussions pour les bouloupiens. Des répercussions personnelles et musicales que j'éviterai de détailler. Pour une fois, je n'ai pas fait le déplacement et aujourd'hui, je le regrette un peu... Si vous tendez l'oreille, vous entendrez Béatrice crier :"Bouloup".
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Voici mon 600e post et il est temps de faire le point. En presque 3 années, j'ai publié pas mal de choses. J'ai, sans doute, fait le tour du répertoire de Cérémonies, Monkey Business, Nouveaux Monstres, Chinaskis, Fricotins... Etc. Il me reste quelque bouts de concerts de Cérémonies à publier et quelques démos de Seaton. Je n'ai pas retrouvé la vidéo des Monkeys, ni leur concert au Plan, ni l'interview à France Inter ! Mais bon, je ne désespère pas ! J'en ai profité pour publier plein d'autre choses : l'Affrontement, le Duo Gagnant, Hasil Hadkins, François Alysse, Les Rois Fainéants, Les Dogs et les Cramps... Etc. J'ai eu quelques problèmes avec Etienne Daho qui n'a pas apprécié que je publie sans autorisation un bout de son premier Olympia ! J'ai discuté avec quelqu'un qui est sensé être son web master. En échange d'une rencontre, d'une autographe et de deux places de concert, je suis - bien sûr - prêt à donner ce concert à Etienne. Mais pour l'instant, je n'ai pas eu de nouvelles et je ne crois pas en avoir. Il se peut qu'à un moment ou à un autre je diffuse sous le manteau ce live, apparemment très rare et recherché, juste pour le plaisir. Si quelqu'un lit ces lignes et a des bandes audios, des vidéos, des photos concernant un des groupes lié au Bouloup Contingent, je suis bien sûr preneur. Il suffit de me contacter en cliquant ici (ou "Contactez-nous" à droite un peu plus bas) pour s'organiser. J'aimerai, par exemple, retrouver des traces des Traffic Diams qui partageaient un local avec Cérémonies. Je tiens à préciser que toute ma démarche est complétement désintéressée. J'essaie juste de centraliser et de redonner vie à cette bouillonnante créativité qui est typique d'une époque. Ce blog est très peu lu et les vidéos peu écoutées, j'en ai bien conscience. Mais je ne recherche ni la "gloire" et encore moins la célébrité. Je sais que sur la longueur, ces groupes et artistes auront l'audience qu'ils méritent. J'en profite pour remercier Hervé Hénocq (Gordon) et David Rosane pour leur soutient et les documents qu'ils m'ont confié et que je crois avoir dignement exploité. Bouloup n'a pas vocation a être alimenté éternellement, il arrivera un moment où... Je n'aurai rien d'autre à ajouter et où j'arrêterai mes publications. On se retrouve pour faire le point au 1000e post !
Je continue l'exploration du répertoire de l'Affrontement avec ce morceau dont je n'ai pas réussi (encore une fois) à identifier le tître. Un bon morceau punk bien enlevé comme on les aime. Là encore, je lance une nouveau défi à mes nombreux fans : nommer cette chanson. N'hésitez pas à me faire des propositions par mail (contactez-nous, tout en bas à droite). Du coup et pour l'occasion, j'ai un peu changé le design de la vidéo !
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Voici le dernier morceau du live des Ambassadeurs à Tours en Juin 1991. Impossible d'identifier le tître de ce morceau joué par le groupe où le dessinateur Philippe Vuillemin œuvre à la guitare ! Comme je l'ai déjà dit, il n'existe aucune info sur les Ambassadeurs. Et c'est bien dommage...
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Nous sommes Le vendredi 25 Avril 1986 au Fahrenheit et les Blessed Virgins reprennent un de leur standard présent dans leur unique album studio sorti en 1982.
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Nous sommes le 6 Mars 1987 au Fahrenheit (à Issy-les-Moulineaux). La
Souris Déglinguée, à fond la caisse, interprète "Salue Les Copains". C'est en préparant ce post que je me suis rendu compte que "Salue" pouvait s'écrire avec un T comme la fameuse émission de radio des années 60. Ou sans, comme dans leur live : "Paris 23.05.89". Anyway, voici un des classiques du répertoire du groupe qui synthétise complétement leur esprit punk.
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Gamine est à l'Elysée-Montmartre le 9 Novembre 1988. Pour finir leur set et comme unique rappel, leur chanteur entonne "a cappella" cette chanson du Velvet Underground : "I'm Sticking With You". Ce tître apparait dans"VU", la 1er compilation d'inédits du groupe américain en 1985. Gamine nous laissera une impression assez mitigée à l'issu de ce concert à l'Elysée Montmartre pas complétement rempli.
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J'y pensais depuis un moment... Transférer en MP3, la maquette de Bibi & Les Fricotins. Cette démo a été enregistrée en live et en 4 pistes à Cachan (au milieu des années 80) par l'ami Antoine L. Antoine qui joue, d'ailleurs, un peu de guitare sur "L'Oiseau Tonnerre". J'ai donc tout cleané, transféré, équalisé (et virer les bruits parasites). Idem de la pochette que j'ai adapté au format CD. Un vrai boulot de "reconstruction" que vous pourrez télécharger ici-même. C'est cadeau de la maison. Bibi est un groupe de new-wave instrumentale avec Pascal B. et Marc-André à la guitare, Yannick à la guitare, Jean-Yves au sax alto et Bibi à la boîte à rythmes...
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Si vous êtes fan des Cramps, vous avez forcément entendu parler d'Hasil Adkins. Lux et Ivy ont repris son "She said" (1964). D'après Wikipedia : "Hasil Adkins (prononcer Hassil), pionnier du punk rock, homme-orchestre, est un musicien de country, rock 'n' roll, blues bien que sa musique soit souvent considérée comme rockabilly voire comme du jazz primitif." J'ai trouvé sur internet une démo inédite d'Hasil intitulée "Leaves and Autumn" dont voici un extrait. Il s'agit d'une reprise d'Hank Williams : " I'm so lonesome I Could Cry".
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Voici une version live du "Boys Don't Cry" des Cure. Je n'ai aucune indication du lieu, ni de la date... Juste le tître de ce live : "Happy Birthday". D'après mes recherches, ce concert pourrait dater de Mai 1980 et avoir eu lieu en Allemagne à Herford lors du Seventeen Seconds Tour. Mais rien n'est moins sûr. Quoiqu'il en soit, j'adore cette version jouée sans effets, loin de la version enregistrée voir remixée.
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Voici le 1er tître du concert de Cérémonies à Aix-en-Provence en 1987. J'ai déjà publié plusieurs versions de ce "Dantzig", un classique du groupe, qui comprend 2 sections dont une partie instrumentale à la fin. En début de set, le groupe doit se chauffer un peu (et ça s'entend). Il n'empêche que c'est un vrai plaisir de les entendre dans la première version de leur line-up (avec Piepp' à la guitare). On trouvera ici-même un autre extrait de ce concert et là, toutes les versions de "Dantzig". Le visuel qui illustre la vidéo est extrait du fanzine "5 francs" et représente Sandy, un temps la manageuse du groupe, qui a été mariée un peu plus tard à David, le chanteur de Seaton et Monkey Business. Une des "figures" du Bouloup Contingent.
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Voici un tître des Blessed Virgins que je n'ai pas réussi à identifier. Nous sommes le Vendredi 25 Avril 1986 à Issy-les-Moulineaux. Comme Frédéric, le chanteur, balance au début : "A tous les lâches qui un jour t'ont lâché" j'en ai déduit qu'il s'agissait du nom du morceau. J'imagine aussi qu'il s'agit d'un inédit des Vierges de Pontoise... Ou pas.
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Voici quelques photos extraites d'un micro bout de vidéo prise lors d'une répétition de ce qui n'était pas encore les Monkey Business. Pendant un week-end, David, Pascal, Yannick et Marc-André installèrent leurs amplis (et leurs guitares) dans le grenier d'une maison de campagne (celle des parents de Marc-André) à 50km de Paris. Pascal B. n'avait pas encore quitté le groupe et Bruno ne les avait pas encore rejoint !
Un autre extrait du concert de Gamine à l'Elysée Montmartre en 1988. Il s'agit de "Heroes" une reprise de David Bowie. Ils ont enregistré une version live (à l'Ubu/Rennes en 1988) de ce tître sur le CD Single "Nos Sentiments". Ici, Gamine est à fond et fait trainer le morceau presque 10 minutes. Le son est très moyen mais quel plaisir de les réécouter ! En 1990, le groupe sort "Dreamboy" et se sépare dans la foulée... Mais, ça c'est 2 ans après !
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Nous sommes le 6 Mars 1987 au Fahrenheit (à Issy-les-Moulineaux). La Souris Déglinguée, à fond la caisse, interprète "Jamais, jamais" extrait d'"Eddy Jones" (sorti l'année précédente) : "Jamais jamais jamais
Je ne t'oublierai
Car pour moi tu es,
Et tu seras la seule
Faudra-t-il pour toi
Que j'assassine et vole ?
Ou est-ce qu'il faudra
Que par le feu je m'immole"
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Philippe Pascal nous a quitté aujourd'hui. Philippe a toujours été là, occupant constamment une partie de mon univers musical. D'abord avec Marquis de Sade puis avec Marc Seberg. Je me souviens de ce Chorus, un dimanche devant la télé, avec ces jeunes gens modernes qui chantaient l'Europe (en anglais et en allemand). La couverture d'Actuel - aussi - avec leurs papas et leurs mamans. Je me souviens de l'Olympia en délire pour un Marc Seberg épique et héroïque. Je me souviens de Plan sur la Comète, le fan club officiel. Je me souviens du Blue Train Choir et ce CD sur lequel nous avons travaillé avec notre copain Edouard. Philippe était un peu lessivé mais il avait ce "truc" unique. Un charisme de star qui avait survécu à la drogue. J'étais fier de travailler pour lui, même si ce n'était pas un client facile. Je me souviens de Philippe dansant sur "Beat It" de Michael Jackson au mariage de Cécile et Doudou. Car entretemps, il était devenu un proche d'Edouard, un "frère" de cœur. Je me souviens l'avoir croisé aux Batignoles pendant le festival et d'avoir échangé avec lui quelques mots chaleureux. C'était quelques temps après l'avoir vu en sueur sur la scène du Méry pour un concert soul, blues et inspiré. Je me souviens - enfin - d'avoir pris le train pour Rennes pour ce concert unique du divin Marquis. C'était "reparti" et il méritait plus que jamais cette reconnaissance tardive. Et puis, aujourd'hui, plus rien. On parle de suicide et je frémis. Car j'ai déjà perdu un proche de cette façon. Philippe laisse un vide inexpliqué au moment où tout semblait à nouveau possible. Voici quelques photos prises lors du concert du Blue Train Choir au Méry !
Pourquoi publier sur cet obscur artiste de variétés des années 80 ? Simplement parce qu'à la sortie de l'album (en 1982), j'ai été invité à son concert de lancement au Forum des Halles. C'était un de mes premiers concerts, tout seul comme un grand et j'en garde un très bon souvenir. Du concert et de l'album de ce Laurent de Gaspéris. A la réécoute, 37 ans après, c'est une autre paire de manche. On sent dans cet album l'influence (un poil laborieuse) d'un Bashung qui venait juste "d'exploser" entrainant avec lui des hordes de copieurs plus ou moins inspirés. Bien avant, L2G (pour les intimes) a œuvré pour un groupe prog. français années 70 : Treponem Pal (le même nom que le groupe industriel français). Laurent a aussi œuvré pour Odeurs et en temps que musicien de studio. Mais revenons à cette tentative solo qui ne rencontra aucun succès ainsi que ses deux singles de 1984 et 1989. Idem du single sorti sous le nom de Docteur Jones. C'est donc en temps que "pro" (arrangeur, producteur, requin de studio... Etc.) que Gaspéris a fait carrière. On trouve dans son œuvre plutôt "diverse" un remix techno de "La Bonne du Curé" d'Annie Cordy ou la participation à un album des Gipsy Kings...
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