Extrait du même concert auquel participait Carte de Séjour(S.O.S. Racisme - publié ici-même, il y a peu) voici Indochine. Le groupe, à l'époque, commence à être en perte de vitesse et ce "Monte Christo" ne fait rien pour arranger les choses. Cette prestation résume exactement pourquoi je n'aime pas le groupe : prétention, références foireuses et chant approximatif. Mais comme ma femme adore, je publie. Depuis, toujours pour faire plaisir, je les ai vu deux fois en concert. Si ils ont gagné en puissance musicale grâce à l'apport de musiciens "poids lourds", le chant et les paroles restent toujours aussi médiocres... Mais bon, la survie peut rendre culte et c'est exactement ce qui est arrivé à Indochine.
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Toujours extrait du live au Chat Bleu à Bordeaux le Samedi 21 Décembre 1985, voici "le Goût du Saké" de Cérémonies. Ce tître est également présent sur leur fameux 45 Tours devenu un véritable collector.
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L'association "SOS Racisme" (à sa tête Harlem Désir) voit le jour en 1985. L'idée est d'éradiquer le racisme et de mieux intégrer une partie de la population française issue de l'émigration. On se retrouve pour des manifestations, Baschung sort son "Touche pas à mon pote" et un concert est organisé place de la Concorde. C'est beau et c'est très naïf. Comment abolir en quelques mois ce qui est présent chez l'humain depuis des millénaires ? Quoi qu'il en soit Rachid Taha et son groupe Carte de Séjour jouent pendant ce concert et en profitent pour "inaugurer" une reprise qu'ils sortiront en maxi un an après : "Douce France" de Charles Trenet. Depuis, Rachid Taha et Alain Baschung sont - malheureusement - morts et le racisme existe toujours en France. Harlem Désir, quant à lui, est devenu Premier secrétaire du Parti socialiste. Comme quoi... La photo qui illustre la vidéo est une photo de Rachid Taha plutôt vers la fin. Rien à voir avec Carte de Séjour mais bon, elle est très réussie ! -
Voici un morceau inédit d'O.D. O.D. pour Olivier et David (Rosane), le groupe Elctro-Folk responsable d'un seul et unique album que l'on peut se procurerici. Trouvé sur le site de French Fries (leur producteur), une critique plutôt sympa de l'album par un certain Philippe :
"Il
y a dans ce disque tellement de matière que même à la dixième écoute,
on trouve encore de ces petites choses qui nous font dresser l’oreille,
nous surprennent et nous font encore espérer dans cette musique fin de
siècle. Il est de ces disques qui nous font penser à ces terres jamais
traversées et que pourtant nous trouvons familières. C’est dans ces
contrées que DJ Dave and the Olive Twist nous emmènent. Comme dans cette
ville imaginaire du film ‘Poussières d’ange’ où on retrouvait des
quartiers de Paris, les quais de Lyon et le port de Marseille, David et
Olivier ont construit ce disque en mélangeant les repères sans rien
perdre en cohérence. Essayez d’imaginer : nos deux zigotos enfermant
dans un studio de dix m2, le Velvet Underground, Nick Cave, les
Tindersticks, Scott Walker, les Stone Roses, Portishead, les Stranglers,
les Nits et même les Miles Davies et John Coltrane de la tournée
européenne de 1960 et écoutant tout ce petit monde par le trou de la
serrure. Résultat, une cacophonie ? Non, plutôt une harmonie de
différents tons qui nous emporte comme un alcool doux. Trop d’influences
pour les qualifier de suiveurs. Plutôt des érudits de la musique. Un
peu comme l’histoire du peintre japonais qui, pendant des années va
observer des fleurs pour n’en dessiner qu’une à la fin de sa vie. Ces
deux-là ont écouté les meilleurs disques pendant 20 ans pour faire
l’album le plus serein et achevé depuis longtemps. Un disque désenchanté
mais pas triste pour autant. Au contraire, le côté ludique comme dans
‘I’m in a zone’, ‘20th century ghost’ est une de ses caractéristiques.
Quant aux textes, ils sont chantés à la façon de confidences nocturnes
dans des bars, quand l’alcool et le tabac ont fait leur travail de
déconnexion avec la réalité triviale. Quand l’esprit est déchargé de la
pesanteur du corps et en rejoint d’autres à des milliers de kilomètres
de là. “ Ouija board, Ouija board would you help me because I still do
feel so horribly lonely ”."
Difficile pour notre génération, de ne pas être associée aux Clash. Ce groupe a marqué notre imaginaire et, d'une certaine façon, fait notre éducation musicale et politique. J'écoute quotidiennement du reggae grâce à Joe Strummer et à sa bande. Ici, il s'agit d'un morceau extrait de leur 2e album joué par la version 2.0 du groupe. En effet, Topper Headon a été viré du groupe pour des histoires de drogue. Mick Jones, également, a mis les bouts. Pour les puristes, ces Clash sont une vague parodie. J'ai longtemps pensé la même chose mais avec la distance, j'apprécie au final leurs guitares beaucoup plus tranchantes et bien plus punk. Cette captation a été faite pendant le Festival Elexir (en Bretagne) et je ne crois pas avoir déjà entendu ce concert ailleurs que via mes archives.
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Retrouvé, par hasard, sur une K7 audio, voici une version du "Silence des marbres" de Cérémonies. J'ai déjà publié plusieurs versions de cette chanson : en concert, démo 24 pistes... Etc. Ici, on a sans doute à faire à une première version de ce moment de bravoure du groupe (du fait de certaines hésitations et d'une structure un peu différente). Aucune indication du lieu, ni de la date de cette captation. Après réflexion, je pense que 1985 est une forte probabilité quant au lieu, Champigny S/Marne me paraît évident (le groupe répétait à Champigny). L'image qui illustre la vidéo est extraite de "5 francs" un graphzine édité par le groupe.
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Dernière vidéo d'une série de trois (publiés récemment), voici les Monkey Business et "Venus Fly". On imagine que le groupe répétait de futurs concerts. Ce morceau aux effluves un poil pysché était joué en fin de concert. Ici, il s'agit d'une version avec cuivres. Après plusieurs écoutes, j'ai l'impression que juste Jean-Yves est au sax (sans la présence de son comparse à la trompette). Le son est très mauvais et c'est vraiment dommage !
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A force, je vais réussir à publier l'intégralité du concert des Blessed Virgins, le vendredi 25 Avril 1986 à Fahrenheit (Issy-les-Moulineaux). Ce morceau apparaît également dans leur album live : "Jour de Fête". A l'harmonica, un certain Marco qui devait être un de leur roadie !
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La dernière fois que j'ai vu Théo Hakola, c'était en première partie de Salomon Burke à Paris. C'était un set acoustique avec la violoniste de Passion Fodder. Bref, Théo fait partie comme Philippe Pascal des héros de notre génération. Je ne le connais pas mais j'ai croisé plusieurs fois Frida qui fût sa compagne pendant quelques temps. C'est comme ça que j'ai su que cet américain est asmathique. Peut-être un point commun. Il fût, en tous cas, le front man d'Orchestre Rouge. Un groupe magnifique auteur de deux fabuleux album studio (et d''un live). Ici, il s'agit de la face b du single "Soon Come Violence", un morceau étrange, quasiment ska produit (à l'origine) par le fameux Martin Hannett à Manchester. Cette captation a été faite pour la radio à Paris en 1982.
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Extrait d'une répétition des Chinaski's (la même dont j'ai extrait "Dans La Maison Rouge") voici "Misery". Du moins, c'est le seul mot que j'ai pu capter. Dgé déploit tout son talent à grands coups de riff quant à Franck, il est un peu sur la réserve et pas forcément très inspiré. Le tout est plutôt agréable. Intéressant !
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Extrait du même set que "Over You", publié il y a peu, voici "Green Revolution". Le son reste improbable mais l'énergie (et les cuivres) sont là. En réalité, les Monkey Business avaient l'habitude d'enchainer les 2 moreaux à la suite. Un 3e morceau extrait de la même captation devrait suivre... Stay tuned !
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J'ai déjà publié "D32" et "D33" de Bibi & les Fricotins, il manquait "D35". Peut-être que je mettrai un jour la main sur "D34". En attendant, profitons de ce petit instrumental plutôt pêchu qui donne la part belle à la distortion.
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Pour fêter ma 300e vidéo sur YouTube, voici quelque chose de différent. Tous les groupes de rock "amateurs" (qui ne lisent ni écrivent la musique) ont besoin de "taper des bœufs" pour trouver des idées musicales. Ces "bœufs" sont des outils de travail qui, en général, ne sont pas diffusés. Ici, il s'agit des Beatles en pleine improvisation. Et comme pas mal de groupes dont j'ai parlé dans ce blog, ils tâtonnent, sont un peu faux. Même cet archétype pop teste et hésite. Sur trois notes, celles utilisées dans "Louie Louie". Voilà, toute l'histoire du rock est dans ce "Just Fun". A vrai dire, je ne suis pas très fan des Beatles, je leur préfère les Monkees ou les Them. Mais ils ont aussi inventé le concept de groupe de rock moderne et à ce titre, ils ont leur place parmi cette multitude d'inconnus.
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Scott Walker vient de nous quitter et c'est pour moi l'occasion de partager une petite rareté. Un live à la télé extrait de 5 shows diffusés à la télé anglaise. C'est donc une reprise live de Jacques Brel extraite de l'Homme de la Mancha : "The Impossible Dream". En français : "La Quête". Il enregistrera ce tître pour son album "Scott : Scott Walker Sings Songs From His T.V. Series". Album qui, bizarrement, n'a jamais été ré-édité. Ici, il s'agit de la version diffusée sur les ondes, en live. Aucun rapport avec Bouloup, mais c'est aussi ça d'être fan de...
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Trouvé sur Youtube, voici une rareté pour les fans de Blessed Virgins. Il s'agit de la démo d"Echec aux dames" qui deviendra le premier single du groupe.
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Depuis un moment, j'avais envie de publier des morceaux des Cure. Ce groupe était un passage obligé, à l'époque, pour ceux qui n'étaient pas encore des gothiques. Ici, il s'agit d'un morceau extrait d'un live à Paris. Les Cure viennent de sortir leur chef d'œuvre "Pornography" et pour soutenir cet album, tournent un peu partout. D'après mes archives ce live date de 1983 mais d'après internet, on serait en 1982. Quoiqu'il en soit, si vous souhaitez écouter tout le concert, cliquez ici, un lien valide est encore disponible. Ce "M" que je publie provient d'une autre source (enregistrement fait à l'époque à la radio). Cette captation n'a pas une grande valeur mais elle est un juste reflet de l'époque.
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Pour composer de nouveaux morceaux, la plupart des groupes "amateurs" (qui ne lisent ni écrivent la musique) sont obligés de passer par une phase d'improvisation où chaque musicien est en recherche d'idées. Idem du chanteur qui posera sa voix en "yahourt" histoire de trouver la ligne mélodique et éventuellement un début de paroles. Ici, c'est exactement ce qui se passe, Les Chinaski's tapent le bœuf et cherchent des idées. Reste cette "Maison Rouge" plutôt étrange !
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Issu du répertoire de Cérémonie (formation pré-Chinaski's) voici "N'importe quoi" qui est, à ma connaissance, la 4e voir la 5e version existante. Si vous fouillez dans ce blog, vous en trouverez au moins 3. Dont une des Chinaski's mais avec une boite à rythme et des synthés. Ici, on est sur une formation plus classique avec guitare, basse et batterie. La photo qui illustre la vidéo est une photo de Franck sur une mini moto offerte par son cousin. Vraiment, n'importe quoi !
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D33 pour Départementale 33 était un pilier du répertoire de Bibi & les Fricotins. Ils l'ont décliné en D34, voir même en D35. Ici, il s'agit d'une version en répétition avant leur premier concert (fête de la musique à Cachan). A cette occasion, ils avaient décidé d'ajouter un peu de voix. Pascal B. est donc au micro. Ce morceau provient d'une source si mauvaise que je n'ai pu sauver qu'une des deux pistes. Le mix final est donc en "glorious" mono ! La photo qui illustre la vidéo est extraite du dit concert !
Et puis un jour, Yannick est arrivé en répétition avec un harmonica. L'occasion de faire un bœuf endiablé façon Bob Dylan surf pour les Fricotins. Quelques secondes d'improvisation avec 2 guitares, une boite à rythmes... et un harmonica ont survécu. Le visuel qui illustre la vidéo est signé Pascal Blua et est extrait du diaporama que le groupe projetait !
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Voici un version assez rare d'Over You avec section de cuivres. Jean-Yves (sax) et Daniel (trompette) jouaient parfois avec les Monkey Business pour ajouter une coloration rythm and blues de bon ton. La photo qui illustre a été prise lors d'un des concerts du groupe au Gibus !
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Une fois Blessed Virgins séparé, le chanteur/bassiste et le guitariste ont créé "Le Train". Je n'avais jamais entendu leur démo... Merci à Francis L pour ce partage !
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Autre morceau, toujours extrait des archives de Gordon, voici les Chinaski's et 200 km/heure. Un autre morceau très pop du groupe. Une bonne vibration que j'ai illustrée par une photo de la romancière Françoise Sagan, elle-même éprise de vitesse. En écoutant ce morceau, je me suis souvenu d'un soir d'élection en 1988. Nous étions à la rédaction du Nouvel Observateur avec Franck, le chanteur des Chinaski's. L'occasion - pour lui - de saluer Françoise Sagan et de lui témoigner notre sincère admiration... Un très bon souvenir !
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Retrouvé dans mes archives, cette improvisation en répétition des Monkey Business. Ici, on est à la fin du groupe et la formation s'est radicalisée. Rythme soutenu et guitares dissonantes, c'est - en tous cas - le souvenir que je garde du groupe qui a appris à (bien) jouer ensemble ! Cette captation est en mono.
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Extrait des "Bunny Tracks", voici le trés réussi "Bates Motel". David Rosane et Denis Jaro Sinski (les Neon Campfire, quoi) font bien sûr référence à Pyschose d'Hitchcock dans ce morceau triste et contemplatif. Ici, Claire Pernette (la belle sœur de l'ami Edouard) harmonise et joue du piano. Une très belle rencontre. Le design est l'œuvre de Guillaume B. Un design aussi très réussi !
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Extrait du CD 4 titres de Manchester, voici un 3e morceau : "It's ok mummy" qui se veut une allusion à peine voilée au "That's all right mama" d'Elvis. Une reprise d'un tître de 1947 d'Arthur Crudup. Le trio est à fond et si les guitares sont toujours aussi massives, c'est le son de la batterie qui sonne particulièrement bien. Le nom "Manchester" est un hommage à Oasis et à toute la vague Brit pop des années 90, sauf qu'ici, c'est plutôt vers les USA que lorgne Yann, l'âme du groupe !
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Toujours extrait du même concert, voici encore un inédit des "Vierges de Pontoise". Ce coup-ci il s'agit d'une reprise (un poil bordélique) du tube de Chuck Berry "My Ding-A-Ling". Adapté d'un classique de Dave Bartholomew (le compère de Fats Domino), les Blessed Virgins le transforment en grand n'importe quoi et donne (un peu trop) le micro à leurs fans. Un grand moment jouissif qui reste un de mes meilleurs souvenirs de concert.
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