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Les Héros

 En direct de Rambouillet, voici les Héros. Sur les cendres d'un formation appelée Alerte, Laurent Boegler (chant), Jean-Paul Chergui (guitare), Jean-Pierre Barrault (basse) et Laurent Billard (batterie) fondent en 1981 les Héros. Le groupe tournera pas mal (1ere partie des Inmates, Gibus avec les Daisy Ducks niçoises... Etc.). Fin 1981, ils enregistrent leur unique single en 1 journée dans un studio à Paris. Ce single sera pas trop mal distribué (par rapport à certains collègues à la même époque). En 1985, le groupe se sépare et se reforme en partie sous un autre nom (Les Tontons Flingueurs) avec un line-up un peu différent. Comme pour beaucoup de groupes chroniqué en ces augustes colonnes, les Héros se retrouvent sur un des Thésaurus du camarade Claude Picard (N°5 spécial punk). Un hasard ? Je ne le pense pas puisque je se semble partager quelques goûts musicaux avec Claude. Bref, pour plus d'infos, le mieux est de se rendre ici-même sur le site compagnon de son label, toujours très bien documenté. Voici la face A de leur unique single, plutôt tubesque et power-pop...

De Brassers

En direct de la Belgique, voici les De Brassers... Des vraies légendes locales qui semblent avoir donné leur dernier concert... Ever à l'Ancienne Belgique (la mythique salle à Bruxelles) le 19 Janvier dernier. Dommage. D'après leur label Onderstroom Records : "De Brassers était un groupe de post-punk intense et rebelle. Beaucoup les considéraient comme les héros du mouvement punk belge des eighties. Leur son apocalyptique illustrait l’atmosphère sombre de la fin des années 70 et du début des années 80 : la peur de la bombe atomique, le pessimisme des années de guerre froide, la violence policière à l’encontre des squatteurs et les années sinistres sous Reagan et Thatcher.” On notera également que : "C’est dans le sillage de combos de punk comme The Damned et The Clash que, à la fin des années 70, les frangins Eric (batterie) et Marc Poukens (chant), Ben Deckers (claviers), Willy Dirkx (guitare) et Marc Haesendonckx (basse) fondent le groupe – sans une once d’expérience mais avec des tonnes d’aplomb. Dans leur bar habituel à Hamont-Achel (Limbourg), ils s’étaient fait traiter de “brassers” (goinfres), et le nom est resté." Voici leur titre "culte" extrait de leur mythique premier single auto-produit sorti en 1980. Un des piliers du rock indie belge.

L'autre face du flexi-disc

Autre groupe de Lyon, voici Safety... Les producteurs de ce fameux flexi-disc bleu édité à 1000 exemplaires et issu de captations live à l'Ecole Nationale des Travaux Publics de l'Etat de Vaulx-en-Velin. Ce quintet, proche de (et grâce à) Starshooter a pas mal tourné en première partie de ces héros du punk français. Pour plus d'infos, rendez-vous sur le site du camarade Claude Picard qui a édité en 2018 un single inédit de Safety.

Un slow des Cherokees

ça c'est une première... Un chanson avec un tempo permettant d'emballer ! Bon, tout est relatif, ce "Slow There" sonne un peu comme certains tîtres des Stones avec option guitar héros à la fin. En tous cas, c'est la fin des vacances et les Cherokees m'apportent un peu de douceur.

Daniel Johnston

Cela fait longtemps que je veux aborder Daniel Johnston dans ce blog. Il est bien sûr l'archétype (à l'instar des Shaggs) du héros underground, prince de "l'outsider music" chère à mon cœur. Le type qui veut partager (à tous prix) une musique qui ne ressemble à rien de connu jusque-là. Depuis Daniel est devenu une référence unanime encensée par Kurt Cobain, Sonic Youth ou Butthole Surfers. Le personnage ne peut être dissocié de la maladie mentale puisqu'il a été diagnostiqué maniaco-dépressif à la fin des années 80 et à fait plusieurs passages en hôpital psychiatrique. Il est, en tous cas, un exemple pour tous les musiciens qui passent par la case "indie" puisque à force d'acharnement et de foi en soi, il a finalement été reconnu mondialement pour son univers unique, enfantin et carrément barré. Voici un petit live "a cappella" capté à la radio (sur WFMU) en 1989.

Kicks

Autre rareté pour les fans des Fuzztones, cette rencontre avec Mark Lindsay. Mark était le leader du groupe Paul Revere & The Raiders. Un groupe bien connu des amateurs de garage sixties. "Kicks" est d'ailleurs l'un de leur plus gros hit. Le magazine Rolling Stones classe cette chanson 400e dans la liste des 500 chansons les plus importantes de tous les temps. Encore une rencontre avec un des héros du genre !
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Les Monkey Business selon Peter Knapp

Pendant des années, j'ai pensé que ces clichés avaient été réalisés par un photographe du nom de Peter Knaup et non Peter Knapp. Or, après échanges avec David, le chanteur des Monkey Business, il s'agit bien de Knapp. A l'époque, David était journaliste à Terre Sauvage et Knapp avait refondu la maquette du magazine. David avait engagé Peter pour la modique somme de 4 000 Francs (une sacré somme, à l'époque). Somme qu'il n'a d'ailleurs jamais payé. Trente ans après, j'ai récupéré et fait scanner ces ektas ! Knapp est une star du design et est connu pour son travail pour le magazine Elle. Travail qui a révolutionné le design éditorial. D'après La Dépêche : "C'est comme directeur artistique que le Suisse Peter Knapp, repéré par Hélène Lazareff entre au magazine «Elle» en 1960, avant d'aborder la photographie de mode, qu'il va révolutionner de l'intérieur en la dynamitant de photomontages, de projections géantes, de formes géométriques, de mises en page audacieuses. La mode devient moderne, la femme (re) devient femme : il la sort des maisons bourgeoises pour l'emmener dans la rue, mitraille des robes en mouvement, des bras nus et sensuels. Il photographie pour Courrèges, pour Ungaro et travaille pour Vogue, Fortune, Stern, Sunday Times…"  Plus de trente ans après, avoir été photographié par l'un de ses héros (sans le savoir) est un vrai bonheur !
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Nous pourrions être des héros !

Un autre extrait du concert de Gamine à l'Elysée Montmartre en 1988. Il s'agit de "Heroes" une reprise de David Bowie. Ils ont enregistré une version live (à l'Ubu/Rennes en 1988) de ce tître sur le CD Single "Nos Sentiments". Ici, Gamine est à fond et fait trainer le morceau presque 10 minutes. Le son est très moyen mais quel plaisir de les réécouter ! En 1990, le groupe sort "Dreamboy" et se sépare dans la foulée... Mais, ça c'est 2 ans après !
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