Bon, encore un passage obligé... Car pas de punk rock et tout ce qui a suivi sans les Ramones. Groupe punk américain fondateur, leur musique prend ses racines dans les sixties et la culture pop. Les Ramones ont toujours aimé faire des covers bien senties de groupes garage/surf plus ou moins obscurs. Le tout sur un tempo d'enfer. Rajoutons à cela la Mosrite de Johnny et le look/uniforme du quatuor : baskets en fin de vie, jeans déchirés, tee-shirts à motifs débiles et perfecto usé. Bref, après avoir connu un début de gloire avec leur 4 premiers albums, la popularité du groupe semble avoir été mise en stand by lors de la décennie suivante. Presque partout, sauf dans certains pays d'Amérique du Sud. Rajoutons à cela des membres se crachant à la gueule pour un oui ou un non. L'autisme de leur chanteur n'aidant pas à calmer les esprits. Bien sûr, en 1981, je me souviens avoir révisé mon bac au son de leur premier album ! Et puis... Rien. Au milieu des 80's, on avait tous un peu honte de leur "Gabba Gabba Hey" et j'ai donc évité d'aller voir les Ramones en concert. Le nom "de code" qu'utilisait Paul McCartney pour faire ses réservations d'hôtel. Maintenant, je regrette. Car ils sont tous morts (drogue, maladie... Etc.). Reste juste un batteur, je crois et une discographie conséquente. Dont, un album "tarabiscoté" produit par Phil Spector. Pourtant, presque une évidence... Il suffit pour s'en convaincre d'écouter leur cover des Ronettes : "Baby I Love you" sur la face B d'End Of The Cenury. Les limites techniques du groupe donne un relief unique à ce chef d'œuvre mal compris. Bref, les Ramones sont grands et comme pour tous ceux qui comptent, une marque de tee-shirt disponible chez H&M. J'ai donc cherché une petite rareté pour célébrer le génie du groupe. Du côté des lives, tout a été partagé ou presque... Si ce n'est cette compilation qui célèbre les "songwriters" et avec son style minimal et imagé, Joey fait définitivement partie de cette élite de la rock culture. Voici donc "I Wanna Be Sedated" un classique des Ramones en version quasi acoustique avec juste une petite guitare distordue derrière et un Joey qui ne se démonte pas. Le tout pour illustrer la quasi master-class offerte au monde ébahi par le frontman des Ramones. Allez, 1, 2, 3...