Je me souviens de cet album jaune vif et au verso, la Mosrite bleue. Ce son unique qui évoque les 50's en inventant quelque chose d'autre. Quelque chose de complétement neuf. Un disque génial qui n'a pas pris une ride mais qui condamnait cette formation, cet "art" band en provenance d'Akron à reproduire à l'infini cette ambiance unique. J'ai écouté un paquet de bootlegs des B-52's sans jamais y trouver quelque chose d'un peu différent des albums officiels. Également, je me suis décidé à les voir en concert. Il fallait se dépêcher puisqu'il s'agissait de leur farewell tour. Bedonnant, franchement sur le retour, le groupe y allait de son "Rock Lobster" ou de son "Planet Claire". Bon pied, bon œil. The show must go on. Si un groupe peut-être associé à ma génération, c'est bien ces "bi fifti-touze" qui ont toujours sonnés comme une bande son rétro-futuriste sur laquelle nous avons dansé chaque fois que c'était possible. Finalement, en désespoir de cause, ne trouvant rien de vraiment original, j'ai sélectionné une très bonne série de remix produits par une radio américaine spéciale années 80. Et j'ai choisi ce "Private Idaho" extrait de leur deuxième album (le rouge). Cette chanson me rappelle que j'ai pas mal fréquenté l'Idaho dans les 70's. Un état que la plupart des américains prennent pour une sorte "d'artefact" rétro tenant presque du myhte puisque, par exemple, "Twin Peaks" se situe dans cet état du nord-ouest. Un état suffisamment kitsch pour pouvoir être le titre d'une chanson des B-52's !